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Refus du permis EIA pour la Roches-Noires Smart City
Adi Teelock : «Une victoire pour toutes les ONG opposées à ce projet»
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Refus du permis EIA pour la Roches-Noires Smart City
Adi Teelock : «Une victoire pour toutes les ONG opposées à ce projet»

Le vaste projet de développement était prévu sur des terrains situés dans des zones écologiquement sensibles.
Le ministère de l’Environnement a officiellement rejeté la demande d’Environmental Impact Assessment (EIA) déposée par la société PR Capital pour le projet controversé de la Roches-Noires Smart City. Cette décision fait suite à plusieurs mois d’incertitude, au cours desquels de sérieuses lacunes ont été relevées dans le dossier du promoteur, en dépit de sollicitations répétées pour obtenir des informations complémentaires.
Prévu sur plus de 850 arpents de terrains situés dans des zones écologiquement sensibles, ce vaste projet de développement urbain avait suscité une vive opposition de la part de citoyens et d’organisations non gouvernementales (ONG). L’entrée en vigueur de la nouvelle Environment Act, qui impose désormais la réalisation d’une Strategic and Environmental Assessment pour des projets de cette envergure, a également pesé dans la balance.
Pour Adi Teelock, écologiste et membre de la Platform Moris Lanvironnman (PML), cette décision représente une avancée majeure : «C’était un projet qui n’aurait jamais dû être envisagé à Roches-Noires. Toutes les ONG qui se sont mobilisées contre ce développement s’en réjouissent aujourd’hui. Au sein du PML, nous saluons la décision du ministère. Cela prouve que lorsqu’on s’organise et qu’on présente des arguments solides, on peut freiner des projets qui menacent gravement l’environnement.»
Elle ajoute : «Il est désormais crucial de revoir en profondeur la politique de développement immobilier, afin de garantir qu’aucun projet ne soit autorisé dans des zones écologiquement sensibles. Une évaluation globale de cette politique s’impose.»
Pour rappel, le projet Roches-Noires Smart City devait se déployer en trois phases sur un terrain en pleine propriété de 359 hectares, dont seulement 10,5 % devaient être construits. Selon ses promoteurs, l’initiative visait à «préserver les caractéristiques naturelles de la région, notamment le barachois, les mangroves, les zones humides et les affleurements rocheux végétalisés, intégrés dans les espaces verts». Estimé à Rs 41 milliards, le projet ambitionnait également de générer un impact social et économique positif dans cette région du nord-est de l’île.
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