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Débats budgétaires 2025–2026

Anil Bachoo : «Un Budget pour soigner une nation blessée»

27 juin 2025, 10:00

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Anil Bachoo : «Un Budget pour soigner une nation blessée»

Anil Bachoo, ministre de la Santé, a dressé un tableau accablant de la gestion de la santé publique sous l’ancien régime MSM. Il a dénoncé «une décennie de négligence, de corruption et de mensonges» qui a laissé le ministère de la Santé «à genoux, ruiné et incapable de répondre aux besoins élémentaires de la population».

Selon lui, le système hospitalier, vidé de ses ressources, croulait sous une dette de Rs 2,2 milliards, avec des fournisseurs impayés, des ambulances à l’arrêt, des hôpitaux étrangers non réglés et des médicaments périmés jetés faute d’organisation. «Comment peut-on parler d’économie en boom quand les hôpitaux n’avaient même plus d’eau chaude ni de carburant ?», s’est-il insurgé.

Le ministre a qualifié le Budget 2025-26 de «tournant vital», affirmant qu’il met fin à une ère de déclin pour amorcer une véritable refondation du système de santé. Il a annoncé des mesures fortes : la création d’un poste d’Ombudsperson pour les droits des patients, d’une National Health Quality Commission, et la nomination de managers professionnels dans les hôpitaux régionaux pour assurer une gestion plus rigoureuse.

Plusieurs projets majeurs sont en cours, dont la modernisation des infrastructures, l’ouverture de nouvelles unités de transplantation rénale, l’amélioration de la prise en charge des maladies non transmissibles et le développement de l’e-health. Anil Bachoo a aussi annoncé que chaque hôpital disposera bientôt d’unités gériatriques, de services de communication avec les familles et de cellules de facilitation pour améliorer l’expérience des patients.

Le ministre a conclu sur une note solennelle, appelant à une mobilisation collective : «Ce Budget n’est pas une liste de cadeaux, c’est un acte de survie pour la nation. Nous choisissons la responsabilité, pas le populisme. La santé est le cœur battant de notre prospérité nationale.» Il a salué le courage du Premier ministre et du Premier ministre adjoint pour «avoir osé dire la vérité et prendre des décisions impopulaires mais nécessaires».

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