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Notre sélection littéraire

Tempête de J.M.G. Le Clézio
Claire Devarrieux, Libération : «Tempête contient deux novellas. La seconde, Une femme sans identité, est le monologue d’une enfant qui se découvre illégitime. Du Ghana à Paris, la colère d’être ‘une fantôme’ l’enferme. Tempête, dédié ‘aux femmes de la mer de l’île d’Udo’, les plongeuses, joue sur l’attirance et le danger de ‘la bouche des profondeurs’. Un écrivain photographe, Philip Kyo, se sent condamné à vie pour un viol qu’il a vu et n’a pas empêché. Il rencontre une enfant, June, qui prend la parole à son tour.»
Mariane Payot, L’Express : «Les femmes, les îles, la mer, l’Afrique, les errants, Malraux... C’est tout le panthéon leclézien qui se dessine dans ses novellas. June, la narratrice de Tempête, et Rachel, celle d’Une femme sans identité, sont les pendants d’une même humanité bafouée.»
Grégoire Leménager, Le Nouvel Observateur : «Deux courts récits admirablement menés, portés par une poésie pleine d’effluves marines et de réminiscences lointaines, où l’entrée dans l’âge adulte passe par la découverte, violente, de l’insoutenable corruption du monde.»
Editions Gallimard, 2014, 236 pages, Rs 885
La Nouvelle Interprétation des rêves de Tobie Nathan
«Chacun d’entre nous rêve, et probablement de quatre à cinq fois par nuit. Mais un rêve qui s’évanouit est comme un fruit qu’on n’a pas cueilli. Un rêve qui n’est pas interprété est comme une lettre qui n’a pas été lue. J’ai voulu écrire ce livre comme un guide d’interprétation des rêves, pour aider chacun d’entre nous dans les moments difficiles qu’il nous arrive de traverser. J’ai également cherché à croiser les données les plus récentes des disciplines les plus variées comme la neurophysiologie du rêve, la psychophysiologie, l’anthropologie sur le traitement traditionnel du rêve dans différentes cultures, la psychanalyse, mais aussi la mythologie.» Tobie Nathan, ethnopsychiatre et professeur de psychologie à l’université Paris VIII.
Editions Odile Jacob, Collection Psychologie, 250 pages, Rs 530
Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez.
«Bien des années plus tard, face au peloton d’exécution, le colonel Aureliano Buendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l’emmena faire connaissance avec la glace.» La première phrase célèbre du chef-d’oeuvre du prix Nobel de littérature 1982, mort récemment. Une épopée vaste et multiple, un mythe haut en couleur plein de rêve et de réel. Histoire, à la fois minutieuse et délirante, d’une dynastie : la fondation, par l’ancêtre, d’un village sud-américain isolé du reste du monde ; les grandes heures marquées par la magie et l’alchimie ; la décadence ; le déluge et la mort. Un roman proliférant, merveilleux et doré comme une enluminure, à la façon d’un Cervantès de l’Amérique du Sud.
Editions du Seuil, 438 pages, 8 euros (environ Rs 320)
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