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Fabio Meo : De bagagiste à Resort Manager

13 mai 2014, 06:40

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Fabio Meo : De bagagiste à Resort Manager

Diriger un hôtel qui prend un tout nouveau départ est loin d’être une mince affaire. Encore moins dans une situation de surcapacité hôtelière où chacun essaie de garder la tête hors de l’eau. C’est pourtant le défi que relève Fabio Meo, 38 ans, en prenant le poste de Resort Manager du Solana Beach (ex-Le Flamboyant) à Belle-Mare. Cet établissement quatre-étoiles racheté par le groupe hôtelier qui gère aussi le Preskil à Pointe-Jérôme et l’Astroea Boutique Hotel à Pointe d’Esny, est à nouveau opérationnel depuis trois semaines seulement, après de gros travaux de rénovation.

 

Fabio Meo qui s’est lancé dans l’hôtellerie comme bagagiste, 14 ans plus tôt, alors qu’il était encore lycéen, qualifie cette nouvelle aventure de «très beau challenge». Car, dit-il, «une ouverture d’hôtel, on n’en a pas vingt dans une carrière».

 

Entouré d’une équipe de 190 employés, ce jeune passionné du métier s’active au quotidien pour placer cet hôtel de 117 chambres, deux restaurants, deux bars et d’un spa sur la carte des meilleurs du pays. Et il semble bien parti. Trois mois après sa prise de fonction, le Solana Beach opère à plein régime ce week-end, soit avec 95 % d’occupation.

 

«C’est le résultat d’un travail mené pendant de très longues journées, sur le plan du marketing et de la vente, qui commence à payer», explique le Resort Manager. Le jeune hôtelierd’origine belge n’estpas à sa première expériencedans le tourismemauricien. Avant le Solana Beach, Fabio Meo a occupé le fauteuil de Resident Manager du Paradise Cove Boutique Hotel à Ansela- Raie. Ce, après cinq bonnes années à occuperles responsabilités de directeur Sales & Marketing de Vinivi Ltd.

 

Avant de poser ses valises à Maurice, Fabio Meo a exercé durant deux années comme Sales Manager du Rocco Forte AmigoHotel à Bruxelles, un établissement membre du prestigieux circuit de Leading Hotels of the World.

 

Celui qui a gravi rapidement les échelons estime avoir eu beaucoup de chance dans sa carrière en rencontrant des personnes qui n’ont pas hésité à lui faire confiance et à lui donner l’opportunité de faire montre de ses compétences.

 

«La passion doit primer avant tout dans tous les métiers que nous faisons, et nous ne devons pas avoir peur de relever des défis», résume l’hôtelier.

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