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Iles Vanille: la Réunion prend la présidence
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Iles Vanille: la Réunion prend la présidence

Le président du conseil régional de la Réunion a été désigné hier, mercredi 14 mai, président des Iles Vanille. Didier Robert, 50 ans, a été choisi par ses partenaires de l’océan Indien lors de la réunion ministérielle de l’organisation, qui s’est tenue à Antananarivo, à la veille de l’ouverture du Salon international du tourisme de Madagascar. Il succède à Alain St-Ange, le ministre seychellois du Tourisme et de la culture.
Didier Robert a d’emblée annoncé ses priorités. «Nous devons convaincre les compagnies aériennes d’assurer une meilleure desserte de la région. Je vais en faire un sujet d’intérêt prioritaire. Nous travaillerons également sur l’assouplissement des règles pour les visas afin de permettre une plus grande liberté de circulation», a-t-il affirmé. Il sera pour cela épaulé par un autre Réunionnais, Pascal Viroleau, qui est directeur des Iles Vanille.
L’ordre de succession des pays à la présidence a également été dévoilé hier pour les quatre prochaines années. Après un mandat fixé à six mois, c’est le ministre malgache du Tourisme qui prendra le flambeau en décembre. Le tour de Maurice viendra en août 2015. Les Comores poursuivront le travail un an plus tard, suivis de Mayotte en août 2017.
3e dans la file d’attente
Comme celle de la Commission de l’océan Indien, la présidence des Iles Vanille est tournante. La désignation du pays qui portera l’étendard est le résultat d’un consensus entre les membres. La forte implication de Didier Robert en faveur de l’intégration régionale, l’urgence de négocier certains dossiers avec Paris et le fait que la Réunion est le plus gros contributeur de l’organisation ont sans doute incité ses homologues à lui accorder la priorité.
Maurice et Madagascar avaient également fait acte de candidature. Mais ils partaient avec un handicap. La sortie de crise dans la Grande île étant très récente, le fonctionnement des institutions n’a pas encore atteint son rythme de croisière. Madagascar prend donc la deuxième place dans la file d’attente. Quant à Maurice, son ministre du Tourisme a jusque-là montré peu d’intérêt pour les affaires des îles Vanille…
Alain St-Ange, lui, se retire avec le sentiment du devoir accompli. «Nous avons travaillé à augmenter la visibilité des Iles Vanille durant ces deux dernières années. Ce qui fait qu’aujourd'hui les tour-opérateurs offrent des combinés Iles Vanille. Ces combinés ont permis d’accueillir 50 000 touristes dans la région. Le rêve, maintenant, c’est d’avoir des croisières Iles Vanille», a-t-il déclaré hier.
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