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Éric Mungur : Un homme de ressources

20 juin 2014, 22:12

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Éric Mungur : Un homme de ressources
 
Il est celui qui a fondé le Mouvement pour l’autosuffisance alimentaire (MAA). Association qui inaugurera son premier bateau de pêche la semaine prochaine, destiné à permettre à des pêcheurs d’aller en dehors du lagon. Mais c’est aussi l’homme qui a fait de sa vie un combat pour que des familles vulnérables deviennent plus autonomes sur le plan alimentaire. Lui, c’est Éric Mungur, âgé de 58 ans et père de deux enfants.
 
C’est dans les années 80 qu’il a décidé de laisser tomber sa carrière au sein d’une firme dans le Sud, où il était en charge d’un projet de diversifi cation animale. Son objectif : aider les familles vulnérables. Au départ, rien n’était fait de manière structurée.
 
«On a commencé dans les années les plus difficiles pour Maurice.» Et face à la crise économique de l’époque, poursuit-il, de nombreux pères de famille étaient sans emploi. «Je travaillais sur une propriété sucrière et nous avions lancé l’interline cropping pour des chômeurs et d’anciens bâtiments étaient convertis en maison d’élevage», raconte Éric Mungur.
 
En 1987, il a décidé de fonder le MAA. Une campagne acharnée pour aider les plus vulnérables a alors débuté. Au départ, il leur a fourni des poules pondeuses et de la nourriture destinée à leur élevage. Grâce aux revenus qu’elles ont obtenus, quelque 10 000 familles sont devenues indépendantes.
 
En fait, la passion d’Éric Mungur pour ce créneau ne date pas d’hier. Déjà durant ses années au collège, il a choisi la filière de l’agriculture. Cet ancien élève du Saint-Esprit a fait des études en agronomie au collège de l’Agriculture. Puis, dans les années 2000, Éric Mungur s’est inscrit à un Master en services communautaires et gestion à l’université de Wales.
 
L’agronome est aussi connu pour son combat de 1994. Sa lutte concernait alors le relogement des familles habitant le village de La Pipe, où trône désormais le Midlands Dam. «Cela nous a pris quatre ans pour obtenir la garantie que les villageois seraient relogés dans l’actuelle cité Anoska», conclut Éric Mungur.
 
«RENDRE LES FAMILLES PLUS AUTONOMES.»

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