Ils sont quatre jeunes. Leur particularité : ils vivent la musique autrement, au plus profond de leur âme. Voici la dernière de cette série d’artistes locaux démarrée dans le cadre de la fête de la musique. Yvette Dantier, du groupe Zulu, qui a commencé à chanter à l’âge de trois ans. Rencontre.

La musique  a accompagné Yvette Dantier depuis sa plus tendre enfance. La musique occupe une grande place dans la vie de cette jeune femme de 22 ans. «Je m’exprime en musique et je chante toute la journée. On me dit souvent de la fermer. Je révise aussi en musique», explique-t-elle. La chanteuse a du mal à trouver les mots pour expliquer ce qu’elle ressent à travers la musique. Grâce à sa passion, elle  a fait de nombreuses rencontres intéressantes.

Avant d’atterrir dans le groupe du célèbre Zulu, figure incontournable de la musique locale. Elle n’arrive toujours à croire ce qui lui est arrivé… «Il y a deux ans, je bossais le classique 5 à 6 heures par jour, et je me demandais où cela m’emmènerait. Aujourd’hui, j’ai du mal à croire que la musique m’a permis de rencontrer mon idole, Joss Stone», souligne Yvette.

Yvette a commencé à chanter à l’âgé de trois ans. A l’époque, elle entonnait à pleins poumons «Unbreak My Heart» ou encore «My Heart Will Go On». Petite, elle s’imaginait dans les clips des chansons. Plus les années passent, plus sa passion grandit. En 2005, elle s’inscrit au concours Timambo et réussit à vaincre sa peur de la scène.  Les concours de chant s’enchaînent, et en 2013 elle rencontre Zulu, ancien membre des Black Men Bluz, à travers son producteur Richard Hein.

Depuis, elle s’est produite à ses côtés un peu partout à travers l’île, mais aussi à la Réunion. Yvette a même eu la chance de jouer durant le festival SAKIFO. Pour célébrer la fête de la musique, elle estime que Maurice devrait avoir son propre festival de musique.

Faire de la musique une carrière est chose envisageable pour Yvette. «Etre musicien est un emploi comme les autres, et il faut le reconnaître», soutient la jeune femme. Elle pense que les jeunes musiciens devraient être mieux encadrés, ce qui favoriserait leur réussite dans ce milieu.

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