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A Souillac: des stages de formation pour aider les femmes victimes de violence conjugale
13 juillet 2014, 11:00
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A Souillac: des stages de formation pour aider les femmes victimes de violence conjugale

Ils filaient le grand amour au départ. Mais les choses ont changé après dix ans de mariage. «Il me battait et tout son argent, il l’investissait dans d’autres femmes. Mes enfants et moi n’avions ni vêtements ni nourriture…» raconte Malini Kaserne. Pour venir en aide aux femmes qui comme Malini sont victimes de violences conjugales, le groupement social de Souillac a mis en place des stages de formation en Capacity Building et Self- Esteem depuis le début de l’année. Financés par la Barclays, ces stages sont dispensés par le ministère de l’Egalité des genres chaque semaine.
Si Marie-Lourdes Chiffonne dit avoir trouvé en ces stages de formation une «échappatoire à ses problèmes», elle confie qu’il est difficile de sortir de cet enfer. Mariée depuis vingt ans, elle vit un véritable supplice avec son mari alcoolique. «Dès qu’il commence à toucher à la bouteille, nous commençons à nous disputer», souligne Marie-Lourdes. «Il me dit que je me prends pour une madame je sais tout, alors il commence à m’insulter et à me rouer de coups», ajoute-t-elle.
«Au début, j’allais souvent vivre chez mes parents», dit-elle. Mais, elle retournait toujours sous le toit conjugal à cause de ses enfants. «Mo ti souvan trouve ki mo bann zanfan ti pe mank kikchoz.»
«Il ne me frappe plus car il craint mon fils»
Son pire souvenir, c’est lors de la dernière fête des Mères. «Il a commencé à me maltraiter devant tout le monde. Cela a été un véritable calvaire.» Ne voulant plus subir, elle s’est tournée vers la Family Unit du ministère de l’Egalité des genres. «Je sais que je suis capable de sortir de là. J’ai demandé de l’aide et on est à examiner mon cas», souligne-t-elle.
Mariée depuis 28 ans, Malini Kaserne souligne avoir songé plusieurs fois à quitter le toit conjugal, mais s’être armée de «patience». Cette violence, elle ne peut l’expliquer. «Mo ti kontan fronte», dit-elle comme pour s’excuser.
Elle indique que les choses ont commencé à changer quand son fils a grandi. «Mon fils est assez costaud maintenant. Alors, il ne me frappe plus de peur qu’il ne lui retourne la pareille», soutient-elle. Avant d’ajouter : «Il a beaucoup changé maintenant.»
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