Après Quelques accords posés sur la Terre (2008), biographie du chanteur Mario Armel et un recueil de poèmes, Semences d’étoiles (2011), notre collègue Robert d’Argent signe De ces aurores qui enfantent les jours, un roman de 56 pages publié aux Éditions Edilivre en France.

À mi-chemin entre la nouvelle et le roman, écrit d’une plume à la fois poétique et légère, De ces aurores qui enfantent les jours relate l’histoire d’Antoine, un jeune homme en instance de divorce. La souffrance à laquelle il est soumis lui ouvre la voie à l’éveil de l’âme. Tout un cheminement qui le mènera enfin à la rencontre de l’âme soeur.

Ce roman est d’abord une quête. Celle spirituelle de l’auteur. «Je me suis inspiré de ma propre vie même si certains passages sont aussi de la fiction», explique l’auteur.

À travers la description de la nature, on découvre ainsi l’enfance du fils de forestier et à travers certains des personnages décrits, des êtres que l’auteur a réellement côtoyés.

La genèse de ce roman se situe au début des années 90, à l’époque où Robert d’Argent collaborait à la page Culture de l’express. «J’avais écrit un passage qui avait été publié. J’ai toujours voulu ajouter des pages à ce texte.» Ce n’est qu’après 2003 que Robert d’Argent décide d’en faire un roman.

Ce passage si cher à l’auteur, on le retrouve au deuxième chapitre. «C’est autour de ce chapitre que j’ai construit la trame. Je me mets dans la peau d’une femme qui attend l’arrivée d’un homme. Elles sont combien en effet à attendre ainsi un époux, un fils, un frère?» La quête spirituelle ne commence-t-elle pas par l’attente?

Si le mysticisme occupe une part importante du récit, celui-ci est surtout une histoire d’amour. Avec un grand «A». Au-delà de l'univers matériel. L’auteur parle ainsi de la rencontre des «êtres d’amour» et souligne que «la parenté de l’âme est bien plus forte que la parenté biologique».

Toujours dans cet esprit d’amour, l’auteur va au-delà des appartenances religieuses. Dans son livre, les croyances chrétienne, islamique, hindoue se côtoient pour ne former qu’unité. «On aurait pu construire une société magnifique si on pouvait fonctionner sans toutes ces barrières que l’on nous impose au nom de la religion et de l’ethnie», observe Robert d’Argent.

Deux versions de De ces aurores qui enfantent les jours sont disponibles sur le site edilivre.com,soit la version papier et la version numérique. Le roman est également attendu incessamment dans nos librairies.

Robert d’Argent ne compte pas s’arrêter là. Il travaillerait actuellement, avec l’aide de son ami Goolam Rahimbaccus, sur un autre projet littéraire.