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IN’A Coiffure et Esthétique joue dans la cour des grands

31 décembre 2014, 07:40

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IN’A Coiffure et Esthétique joue dans la cour des grands
Rubinah Bonomally, la directrice du salon de coiffure, entourée de ses employés.
 
En cette période festive, les salons de coiffure et d’esthétique sont très sollicités. D’ailleurs, de nombreuses enseignes ont fait en sorte que leur ouverture coïncide avec la fin de l’année. À l’instar de IN’A Coiffure et Esthétique, salon unisexe comptant parmi les derniers nés, qui est opérationnel depuis le 10 octobre. Sa directrice, Rubinah Bonomally, experte dans ce domaine, n’a pas lésiné sur les moyens pour son entrée dans l’arène commerciale. «L’aménagement de l’espace a englouti quelque Rs 450 000», nous dit la femme d’affaires.
 
Cette dernière a de l’expérience étant donné qu’elle a travaillé pendant plus de deux ans dans deux enseignes de la capitale. C’est en 2008 quelle a l’idée d’ouvrir son propre business. «Je voulais un métier qui me permettrait de voler de mes propres ailes. La décoration intérieure me tentait, mais le destin en a décidé autrement et je me suis lancée dans l’esthétisme, puis la coiffure», raconte-t-elle. En 2011, son rêve devient réalité quand elle ouvre un salon de coiffure dans la capitale. Elle décide ainsi de louer un espace où il y a déjà de multiples salons de coiffure, grands et petits.
 
Mais la compétition est féroce : elle a déjà deux ou trois concurrents, parmi Azize Coiffure, qui s’est taillé une réputation dans le secteur. Mais ce n’est pas tout, son loyer pèse lourd sur sa trésorerie. De plus, elle doit payer ses employés. Mais elle se bat et réussit à attirer une clientèle corporate régulière qui lui est restée fidèle durant ces deux dernières années. Tous les week-ends et toutes les fins de mois, plus d’une trentaine de clientes défilent au salon.
 
Aujourd’hui, dans son nouveau salon de beauté, harmonisé de bleu turquoise et de blanc, la chef d’entreprise veut jouer sa carte maîtresse : «Offrir un service à valeur ajoutée à un prix des plus raisonnables», dit-elle. Son carnet d’adresses est déjà bien épais. «Je vise un chiffre d’affaires qui tournerait autour de Rs 150 000 par mois», renchérit la femme d’affaires. Ce chiffre ne semble pas tiré par les cheveux étant donné que les femmes sont toujours prêtes à dépenser des sous pour prendre soin d’elles.
 
C’est en tout cas ce qu’indique Prahmah Lokee, cliente régulière depuis deux ans, qui dit qu’elle débourse entre Rs 500 et Rs 1 000 par mois pour garder la forme. Une autre cliente, Leena Lollmun de Bonny Air Travel, elle, fait ressortir que même si le pouvoir d’achat a baissé, il n’est pas question de couper sur les dépenses beauté. «Des fois, en période festive, les dépenses dépassent le plafond des Rs 5 000, indique-t-elle. D’autres femmes sont même prêtes à mettre la barre plus haut pour les soirées spéciales.»
 

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