L’objectif : faire main basse sur les bijoux de Julie Antonia Gracienne, âgée de 91 ans. Pour arriver à ses fins, un Mauricien, avec la complicité de deux compatriotes, aurait bâillonné, ligoté et séquestré la nonagénaire, à Petite-île, à la Réunion, le 21 octobre.

L’homme est activement recherché par les autorités réunionnaises. Dans son édition de mardi, Le Quotidien de la Réunion explique que le suspect, un dénommé Iqbal, a fui vers Maurice.

C’est la femme, Bibi Dilmahamood, qui a attaché la nonagénaire tandis que ses complices fouillaient la maison de cette dernière. Ils cherchaient de l’argent mais sont tombés sur des bijoux en or. La Mauricienne a été arrêtée et placée en détention provisoire pour séquestration d’une personne vulnérable et pour vol. Son compagnon, Nourani Asheek a, lui, été inculpé de complicité.

Bibi Dilmahamood a déclaré en cour que c’est le dénommé Iqbal qui est le cerveau de cette affaire. Alors que sa motion pour une remise en liberté était débattue le 18 novembre, elle a expliqué qu' «Iqbal ne m’a jamais dit qu’on ferait du mal à la vieille dame. Il m’a obligé».

La police a pu remonter jusqu’à Bibi Dilmahamood grâce aux témoignages de la victime. Celle-ci a expliqué que la Mauricienne était une marchande ambulante qui venait souvent chez elle pour lui vendre des articles.