HSC 2014: rencontre avec des lauréats

1 février 2015

1 février 2015, 20:03

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HSC 2014: rencontre avec des lauréats

Avocats, médecins, ingénieurs, architectes, scientifiques et même artistes... Autant de métiers que souhaiteraient exercer les lauréats qui ont été désignés le lundi 2 février. Rencontre avec ceux qui bâtiront l’île Maurice de demain…

QUEEN ELIZABETH COLLEGE

SHANNY RAMSAMY (TECHNIQUE)

Shanny Ramsamy voulait prendre une année sabbatique. Parce qu’elle a «raté beaucoup de deadlines» pour adresser ses demandes d’inscription à des universités étrangères. La jeune Vacoassienne devra se décider entre l’architecture ou la musique, comme filière pour poursuivre ses études.

TEESHA PALVADEE VARADEN (ARTS)

Son ambition est de fréquenter l’une des anciennes universités françaises: la Sorbonne. Teesha Palvadee Varaden compte s’y spécialiser en droit international. Un nouveau pas dans le parcours scolaire de celle qui a d’abord été élève à Notre-Dame de Lourdes RCA avant d’intégrer le QEC.

SHAFA BALARAM (SCIENCES)

Sur les réseaux sociaux Shafa Balaram ? «Non je n’ai pas le temps.» On comprend, surtout qu’il y avait d’autres priorités pour cette ancienne élève de l’école primaire Villiers René de Port-Louis. Encouragée par son père Shehu et sa mère Kursheed, elle compte poursuivre des études scientifiques en Angleterre.

ZAHIRAH NAHABOO (SCIENCES)

Classée 13e aux examens l’an dernier, la jeune fille, motivée par sa mère Amina, Word Processing Operator à la Road Development Authority, décide de repasser l’épreuve. Ancienne élève de l’école primaire Aryan Vedic de Vacoas, la lauréate hésite entre l’ingénierie ou la médecine. Elle ira probablement en Grande- Bretagne.

NAIMA SAFI SAIRALLY (TECHNIQUE)

Elle vient d'une famille où les bourses sont régulières. L’an dernier, sa soeur était lauréate dans la filière scientifique. Ex-élève de l’école primaire Philippe Rivalland RCA, Naima Safi compte étudier la médecine à Manchester.

NAJIIBA HAKIMA ISMAT MAHOMEDALY (ÉCONOMIE)

Elle ne compte pas suivre les pas de ses parents, tous deux dans le domaine médical. Najiiba sait ce qu’elle veut faire: des études en comptabilité et finances «soit à la London School of Economics, soit à l’University College London».

AALIYAH DOOKHITH (SCIENCES)

«Je suis passionnée par les sciences. Je me retrouve là-dedans», s’enthousiasme Aaliyah Dookhith. Si elle n’a pas encore choisi une carrière, elle attend des réponses de plusieurs campus universitaires des États-Unis, dont New York University.

RACHNA MAYWAH (SCIENCES)

Médecine: un choix logique ? Oui, pour Rachna Maywah, qui hésite entre la Grande-Bretagne et la Malaisie. À 18 ans, cette habitante de Roches-Brunes a d’abord fréquenté l’école de Beau-Séjour avant de se retrouver au QEC.

KIMBERLEY MEILEEN TENG HIN VOON (SCIENCES)

Soit la Grande-Bretagne soit le Canada. Ce sont les deux destinations qui attirent cette habitante de Baie-du-Tombeau. Elle a soumis des demandes d’inscription à Toronto, Newcastle et York. Lauréate dans la filière scientifique, elle se destine à une carrière dans la comptabilité et la finance.

JAYSHNA MALLOO (SCIENCES)

Elle se destine à une carrière d’ingénieur. Elle souhaite étudier «peut-être en Amérique». Jayshna a fait sa scolarité primaire à l’école Nundkishore Saddul, àVacoas, avant d'entamer des études secondaires au Queen Elizabeth College.

ESTELLE FOUNLAN CHAN SEEM (SCIENCES)

Timide et modeste, la menue Estelle confie qu’elle attendait les résultats avant de décider de son avenir. «Je ne m’attendais pas à être lauréate, parce qu’au QEC, toutes les élèves sont du même niveau.»

HAZRA BIBI NAJDAH BURKUTALLY (ARTS)

La jeune fille de Quatre-Bornes envisage d’étudier le droit. «Franchement, j’attendais les résultats avant de me décider.» Une nouvelle étape dans son parcours académique, commencé au primaire à l’école du gouvernement Émilienne Rochecouste.

ENAKSHI DEVI SUNASSEE (SCIENCES)

Cette fille unique affirme ne pas avoir «encore planifié» son avenir proche. «Peut-être que j’irais étudier le génie civil, mais je ne sais pas encore.» Le couronnement de ses sept années d’études au QEC arrive après une scolarité réussie à l’école du gouvernement Baichoo Madhoo.

MEILING SANDRA YOUNG CHOON (ÉCONOMIE)

C’est le business et la finance qui attirent cette habitante de Beau-Bassin. Elle compte poursuivre ses études dans ces filières, «soit en Angleterre, soit en Amérique». Pourtant, confie-t-elle, «je croyais avoir mal travaillé. Je croyais avoir commis des fautes bêtes». Désormais, c’est à tête reposée qu’elle va dessiner son avenir, avec ses parents.

ROYAL COLLEGE CUREPIPE

JOSHUN SAMPRASHRAY GHOORBIN (SCIENCES)

Sept ans après, le collège Royal de Curepipe rafle le SSR National Scholarship. C’est Joshun Ghoorbin qui réalise cet exploit. «Lorsque j’ai entendu mon nom à la radio, cela a été un choc», avoue cet habitant de L’Escalier. Le jeune homme envisage des études en génie civil.

RAJ SOOMANT SHARMA SOOKHURRY (ÉCONOMIE)

La seconde tentative a été la bonne. Classé lors de la cuvée 2013, cet habitant de Highlands a, en effet, préféré retenter sa chance. «Être en third year n’est pas facile. C’était un sacrifice à faire. Le travail fourni est aujourd’hui récompensé», précise le jeune homme dont le père est receveur d’autobus et la mère, femme au foyer. Le lauréat se prédestine à des études de droit en Angleterre.

GHANISHT KUMAR JUWAHEER (SCIENCES)

Son choix de carrière est déjà fait. Il sera médecin. D’ailleurs, il s’envolera d’ici les prochaines semaines pour l’Australie. Son père, Kiran Juwaheer, CEO de Vivo Energy (Shell) Ltd, avait entamé des démarches, peu importe l’issue des résultats.

SHARMA DURSUN (ARTS)

«J’étais sûr d’être dans le lot. Mais lorsque j’ai entendu la ministre Dookun prononcer mon nom, cela a été un soulagement.» Si le jeune lauréat dit pencher pour le droit, il lui faudra, dit-il, «bien choisir une filière où il manque de professionnels. Le marché est saturé. Je vais prendre mon temps pour analyser mes options.»

RISHIRAJ NIVESH KUMAR BHEENICK (SCIENCES)

Il s’est dit déçu. «Lorsque je n’ai pas entendu mon nom pour le State Scholarship, je n’ai pas écouté le reste. Toutefois, je suis encore une fois lauréat.» Pour la cuvée 2013, cet ancien élève de l’école Aryan Vedic s’était aussi classé deuxième. Il fera des études en génie civil aux États-Unis.

PRAVISAN MANOO (ARTS)

Entre le droit et la finance, son coeur balance. Pravisan Manoo confie qu’il a déjà fait une demande d’inscription dans des universités en Angleterre et aux États-Unis. Le jeune homme révèle que pour les examens du School Certificate, il avait obtenu 12 unités. Mais il ne s’est pas découragé, ayant pu compter sur le soutien de ses parents, tous deux des marchands ambulants. «Je n’arrive toujours pas à y croire.»

HANS ARJUN GUNNOO (SCIENCES)

«Je ne m’y attendais pas. Je ne réalise toujours pas que j’ai atteint mon but. Cela fait tout drôle que des personnes que vous ne connaissez pas vous félicitent.» Le jeune homme souhaite pour suivre des études en génie biomédical en Angleterre.

AKHILESH KUMAR SINGH SIHOU (SCIENCES)

Issu d’un père recteur et d’une mère femme au foyer, Akhilesh Sihou a une idée bien précise de ce qu’il fera. Sa passion pour les sciences, il compte l’exploiter soit en étudiant la physique soit l’astrophysique. Il dit avoir poussé un ouf ! de soulagement lorsque la ministre Dookun-Luchoomun a prononcé son nom.

HEVISH COWLESSUR (SCIENCES)

«Je savais que je serais lauréat. J’en étais sûr presque à 50 %», confie ce Quatrebornais. Issu d’une famille modeste, cet ex-élève de l’école Louis Nellan n’a pas encore choisi de filière précise. Une certitude toutefois: c’est en Angleterre qu'il poursuivra ses études supérieures. Il avait obtenu 6 unités pour le SC.

ROYAL COLLEGE PORT-LOUIS

MUHAMMUD NU’MAAN JEEAWODY (ÉCONOMIE)

Il voulait absolument suivre les pas de son grand frère, qui était lauréat en 2011. Muhammud Nu’maan Jeeawody a tout fait pour atteindre cet objectif. «J’étais super content d’entendre mon nom à la radio», s’exclame celui qui est premier dans la filière économique. Muhammad Nu’maan Jeeawody espère rejoindre son frère à l’université de Warwick pour des études dans le domaine de la finance.

GARETH WONG SUN WAI (TECHNIQUE)

La carrière qu’il compte poursuivre: le génie civil ou l’ingénierie structurale. «Je vais définitivement faire mes études à l’étranger. Pour l’instant, je compte retourner au pays après mais je ne sais pas si je vais changer d’avis par la suite», confie le jeune lauréat. Il n’a, toutefois, pas encore choisi le pays où il fera ses études supérieures; il garde toutes les options ouvertes.

OMAR AFZAL RESHAN AULEEAR (ÉCONOMIE)

«Être lauréat, ça a toujours été une obsession pour moi, depuis le jour où j’ai intégré le RCPL», confie Omar Afzal Reshan Auleear. Cet élève habitant Trou-aux-Biches a pu réaliser son rêve, en se classant 3e dans la filière économique. Il a l’intention de faire ses études supérieures à l’étranger. «Je penche pour des études d’actuaire», dit-il.

YANISH RAMPHUL (SCIENCES)

«J’ai énormément travaillé pendant ces deux dernières années, mais j’ai aussi pris le temps de m’amuser.» Yanish Ramphul dit avoir trouver le juste équilibre et se retrouve classé en 6e position dans la filière scientifique. Le lauréat n’a pas encore choisi sa voie ni le pays où il fera ses études supérieures. «Peut-être l’Australie, l’Angleterre, je ne sais pas encore», laisse-t-il entendre. Et pour les études, ce sera peut-être la médecine, dit-il.

BASHSHAR MAHMUD AHMAD DURGAUHEE (ÉCONOMIE)

C’est au prix d’efforts et de sacrifices qu’il dit avoir réussi brillamment aux examens. Fils d’un gardien de sécurité et d’une mère femme au foyer, Bashshar Mahmud Ahmad Durgauhee espère pouvoir faire des études dans le domaine de la finance et de la comptabilité.

MOHAMMAD IKHLAAS POKUN (SCIENCES)

«Il fallait absolument que j’aie cette bourse d’études. J’ai tout fait pour ça.» Et ses efforts ont payé. Fils d’un couple propriétaire d’un snack, Mohammad Ikhlaas Pokun explique qu’il a déjà reçu son admission pour la prestigieuse université d’Oxford en Angleterre. «Je compte faire des études en chimie et peut être devenir enseignant dans une université. Je retournerai ensuite au pays pour être près de mes parents», laisse entendre le lauréat.

SIR ABDOOL RAMAN OSMAN

VILEKH BADRISINGH (ECONOMIE)

Il doit sa réussite grâce au soutien de ses parents. Vilekh Badrisingh explique que ces derniers ne lui ont jamais mis la pression et qu’ils ont tout fait pour lui offrir un environnement confortable. Concernant ses études supérieures, le jeune lauréat n’a pas encore vraiment décidé de l’université dans laquelle il se rendra. Cependant, il se dit inspiré à emboîter le pas à sa soeur, étudiante en banking and finance, et il compte poursuivre une filière similaire, sinon la même.

JASON LOGANADEN THONDEE (ARTS)

Ses parents ont été un pilier, le soutenant et l’encourageant sans cesse. Et malgré le fait qu'il n'a pas eu un parcours scolaire parfait, Jason Thondee fait ressortir qu'il n'a jamais cessé de persévérer. Il compte étudier le droit et la communication. Si le journalisme l’intéresse, la politique ne le laisse pas non plus indifférent. Ce futur politicien compte bien contribuer au développement du pays et amener du changement.

DROOPNATH RAMPHUL SSS

FLORISE ELODIE YOW OK CHEUNG (ECONOMIE)

Elle n’était pas sûre d’être lauréate. Mais, Florise Elodie Yow Ok Cheung, qui fréquentait le collège Droopnath Ramphul SSS, a décroché une bourse de l’État. Fille unique, cette habitante de Port-Louis se dit heureuse d’avoir comblé ses parents, ses enseignants et son école.

VIVEKAH DEERPAUL (ARTS)

«Je n’ ai pas cru mes oreilles quand j’ai entendu mon nom. J’ai appelé mes parents pour avoir la confirmation. Je n’arrive toujours pas à croire que je suis devenue lauréate», confie Vivekah Deerpaul, lauréate dans la filière Arts. Issue d’une famille de quatre enfants, cette habitante de Fond-du-Sac fait la fierté de ses parents d’autant plus que son frère aîné était, lui, parmi les classés pour la cuvée 2013.

MEGHNA LUDMILA DEVI JOKHOO (ECONOMIE)

«J’étais émue et très heureuse car la compétition n’a pas été facile», affirme cette habitante de Pamplemousses. Lauréate dans la filière Économie, Meghna Ludmila Devi Jokhoo confie que c’est grâce à sa persévérance et le soutien inébranlable de sa famille qu’elle a pu décrocher sa bourse.

LORETTE QUATRE-BORNES

CHRISTELLE BANCILHON (TECHNIQUE)

Elle ne s’y attendait pas du tout. Christelle Bancilhon, habitante de Quatre-Bornes, pensait plutôt à entendre le nom de sa camarade de classe à la radio. La lauréate compte poursuivre ses études supérieures en mathématiques. «Cependant, même si j’étudierai les mathématiques, je ne cesserai de dessiner. L’art restera pour moi une passion.» Christelle ne marchera pas sur les pas de sa mère, une professionnelle du tourisme, ni sur ceux de son père, qui est notaire. La lauréate veut, elle, devenir actuaire.

DR MAURICE CURE

MANJISTHA MUNGUR (ECONOMIE)

Seule lauréate du collège Dr Maurice Curé, Manjistha Mungur se distingue sans surprise. La jeune fille, passionnée d’économie, a eu un parcours scolaire parfait. Et, alors que son grand frère étudie la médecine à Maurice, la jeune fille s’oriente vers une carrière tout à fait différente. Elle a choisi la comptabilité et les finances comme cursus d’études à l’université. Si son coeur penche vers l’Angleterre pour la poursuite de ses études, la lauréate n’a pas encore pris de décision quant à l’université qui l’accueillera.

COLLÈGE JOHN KENNEDY

JORDAN NG CHEONG CHUNG (SCIENCES)

Une bourse lui avait passée sous le nez l’année dernière. Cette année, l’établissement beaubassinois se distingue grâce à ce jeune lauréat, classé quatrième dans la filière scientifique. Jordan Ng veut être un exemple pour son petit frère qui est en Lower VI. «Je vais l’encourager », affirme-t-il. Encore surpris de sa réussite, Jordan Ng peine à décider quel pays choisir pour ses études médicales. «Ce sera probablement le Canada ou l’Europe.»

COLLÈGE DU ST-ESPRIT

ZUBEIR EBRAHIM SAIB (TECHNIQUE)

Il est le premier garçon de la filière technique. Zubeir Ebrahim Saïb, boursier du collège St-Esprit, n’a pas encore décidé de son avenir. L’habitant de Vacoas hésite entre l’ingénierie et les mathématiques. «Je ne sais pas où j’irai étudier. Je voulais faire le génie civil, mais il n’y a pas beaucoup de débouchés à Maurice comme c’est le cas à Dubayy.»

FADIL SUMUN (TECHNIQUE)

C’est la rigueur au collège qui lui a permis d’obtenir un si bon résultat. Rigueur conjuguée au soutien de son père Reza, chef inspecteur à la mairie de Port-Louis, et de sa mère Cashar, Clerk. Fadil Sumun a été classé à la troisième place dans la filière technique. Son rêve: se rendre en Angleterre pour décrocher un diplôme d’ingénieur.

GAËTAN RAYNAL SSS

ALIYAH FAKIM (SCIENCE)

«Je suis sortie de chaque classe avec beaucoup de doutes. Ce matin, j’avais prévu de ne pas entendre mon nom à la radio», explique cette habitante de Quatre-Bornes. Mais, de nature fonceuse, Aliyah Fakim n'a jamais baissé les bras. Fille d’un généraliste de l’hôpital de Rose-Belle et d’une Sales and Marketing Manager de FM Denim, elle compte, à présent, devenir chercheuse après ses études supérieures.

SOOKDEO BISSOONDOYAL COLLEGE

RITESH PUTTUR (ECONOMIE)

Après 25 ans d’absence, le Sookdeo Bissoondoyal fait son retour sur la liste des lauréats grâce à Ritesh Puttur. Cette réussite, martèle le jeune homme, il la doit à ses proches. «Aujourd’hui, je suis parvenu à réaliser leur rêve.» Issu d'une famille modeste, le coeur du jeune lauréat balance entre des études d’économétrie et d’actuariat. Il ne sait toujours pas vers quel pays ou région mettre le cap. Il confie toutefois avoir une préférence pour Londres.