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Li Té Ve Vwar, un spectacle à voir

Li té ve vwar (Elle voulait voir), qui était un spectacle musical 100 % réunionnais au départ, est aujourd’hui ouvert à l’océan Indien. Il est à l’affiche le 28 mars à 19 h 30 au J&J Auditorium à Phoenix.
Pour l’heure, artistes et responsables sont en résidence chez nous. Et cela, afin de peaufiner la transition entre une trame réunionnaise portée par l’emblématique Daniel Hoareau et une nouvelle version qui intègre Linzy Bacbotte, Patrick Victor des Seychelles, Jaojoby de Madagascar, tous venus rejoindre Davy Sicard, de l’île soeur.
Autant de sensibilités qui «correspondent au projet», affirme Lydie Géraud, directrice artistique de Li TéVeVwar. Cette dernière, qui travaille en concertation avec la metteure en scène Jocelyne Lavieille, avance que Linzy Bacbotte est bien présente avec sa «générosité».
Par contre, Daniel Hoareau, celui qui «nous a nourris pendant deux ans», n’est pas au rendez-vous. D’ailleurs, sa partition a été répartie «de manières différentes» afin de composer, avec les nouvelles voix, le choeur d’enfants Amadeus (école des arts de la scène) et celui des adultes. «C’est quelqu’un qui ne reste jamais longtemps», justifie Lydie Géraud.
UN MESSAGE UNIVERSEL
Mais que veut-elle donc voir, cette petite fille aux yeux pleins de questions sur l’affiche de Li Té Ve Vwar ? L’objectif de ce spectacle, c’est de «transmettre, par le biais d’une métisse qui s’interroge sur ses origines, un message universel qui nous aide à avancer. En somme, ce sont des valeurs que nous sommes fiers de transmettre à nos enfants».
Ce spectacle parle français, créole mauricien, réunionnais, seychellois et un brin de malgache. «Nous avons pris l’essence de l’histoire des îles. Nous avons une histoire commune et des problématiques différentes», analyse Lydie Géraud. Mais où sont les Comores ? «C’est un grand regret de ne pas les avoir dans ce spectacle. La cause : une histoire d’avion pas pris avec Salim Ali Amir», explique-t-elle.
La version initiale de Li Té Ve Vwar s’est jouée deux soirs à guichets fermés au Casino de Paris en mai 2014. La nouvelle mouture ira-t-elle également au Casino de Paris ? Réponse négative de Lydie Géraud qui insiste sur la démarche artistique de «remonter les chemins de l’histoire» plutôt que de se focaliser sur les opportunités.
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