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Ramgoolam évoque des «abus» de la police pour expliquer le refus de l’examen de ses portables

23 février 2015, 04:36

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Ramgoolam évoque des «abus» de la police pour expliquer le refus de l’examen de ses portables

Le bras de fer légal qui se joue entre l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam et les enquêteurs du Central Criminal Investigation Department (CCID) se poursuit de plus belle. L’enjeu porte sur le décryptage ou non de ses six téléphones cellulaires.

 

Dans un nouvel affidavit rédigé par Me Hiren Jankee et juré en Cour suprême à la mi-journée hier, mardi 24 février, Navin Ramgoolam affirme avoir six téléphones portables qu’il a utilisés pendant son mandat comme Premier ministre. Il évoque la mauvaise foi des enquêteurs qui ont donné des informations confidentielles à la presse par rapport au contenu de ses coffres et des photos des liasses de billets. Pour lui, les articles parus dans la press «could not have been published unless the Police leaked them out to the media».

 

L’ancien chef du gouvernement dénonce aussi l’attitude «abusive» des enquêteurs qui l’ont contraint à se rendre au bureau du CCID pendant la nuit alors qu’il était malade comme certifié par un médecin.

 

RÉCENTS «ABUS» DU CCID

 

L’ex-PM maintient que sa demande est justifiée d’autant plus qu’il n’y avait aucune urgence d’ouvrir ses coffres-forts pendant la nuit. Cet exercice, fait-il ressortir, aurait pu être fait le lendemain.

 

«Malgré mon état de santé précaire et contre avis médical, j’ai été présent lors de l’enquête policière à cause de menaces des membres du CCID», dit-il. Il rappelle avoir déposé une motion devant la Cour suprême le 20 février et a informé le CCID de sa position.

 

Navin Ramgoolam affirme que si les enquêteurs ont accès à ses six téléphones portables, ils pourront garder les copies clonées et les utiliser «as they think fit including opening and inspecting them even outside my presence».

 

Pour toutes ces raisons, précise-t-il, il cherche la protection de la loi dans le but d’interdire aux enquêteurs d’avoir «such unlimited and uncontrolled powers», prenant en considération les récents «abus» du CCID. Pour l’ex-Premier ministre, personne ne peut décrypter «that cloned information except under control» du judiciaire et en sa présence.

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