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Piraterie : la COI envisage un centre de fusion de l’information à Madagascar

31 mars 2015, 15:46

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Piraterie : la COI envisage un centre de fusion de l’information à Madagascar
Les cas de piraterie ou de prises d’otages ont diminué au cours des dernières années. Mais, cette situation est «réversible», estime Jean-Claude de l’Estrac, secrétaire Générale de la Commission de l’Océan Indien (COI). Raison pour laquelle la COI fait de la piraterie son cheval de bataille. Une réunion  a eu lieu au Gold Crest Hotel, à Quatre-Bornes, pour en débattre ce mardi 31 mars en présence de représentants de la Somalie et d’autres organisations régionales.
 
«Nous ne sommes pas à l’abri, voilà pourquoi il ne faut pas relâcher nos efforts», a fait ressortir Jean-Claude de l’Estrac. Et d’ajouter que ce sont d’autres délits avant-gardistes qui menacent aujourd’hui la région. Il a cité la pêche illégale, la pollution marine ou encore les financements illicites. 

Investissement de Rs 1 milliards

Pour combattre ces fléaux, la COI a décidé de mettre en place un centre régional de fusion de l’information et un centre d’opérationnalisation de projets en mer. Ces initiatives font partie du programme de promotion de la sécurité maritime (MASE) de la COI et qui est financé par l’Union européenne. Une somme de 37,5 millions d’euros, soit Rs 1 milliard, y a été investie.
 
Pour l’heure, la COI envisage de construire le centre de fusion à Madagascar et le centre d’opérationnalisation aux Seychelles. Une décision finale sera prise en mai lors du conseil des ministres de la COI.
 
 

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