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EcoClip: quand les jeunes se mettent à l’audiovisuel pour le développement durable
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EcoClip: quand les jeunes se mettent à l’audiovisuel pour le développement durable

De nos jours, les jeunes préfèrent la brièveté des clips diffusés sur le Net à un documentaire sur la richesse de la faune amazonienne, par exemple. Dans ce contexte, la dernière initiative de la Commission de l’océan Indien pour sensibiliser la jeunesse aux bienfaits du développement durable est très valable. En association avec l’Union européenne et à travers son programme ISLAND, la commission a lancé un concours audiovisuel à l’intention des 16 à 25 ans. Il est ouvert aux jeunes de Madagascar, des Seychelles, de Maurice, des Comores, de la Réunion et de Zanzibar.
Diffusion régionale et internationale
L’objectif : réaliser un clip de trois minutes sur le thème du développement durable. A Maurice, neuf jeunes ont été sélectionnés pour soumettre leur film le lundi 20 avril, dont cinq filles et quatre garçons. Une quinzaine de jeunes au total avaient tenté leur chance. Les présélectionnés se sont démarqués grâce à leur originalité, à la pertinence de leur thématique, et leur écriture. Le gagnant sera invité à la prochaine édition d’Ile Courts, et aura l’opportunité de voir son film diffusé dans les festivals régionaux et internationaux. La sélection se fera le jeudi 23 avril.
Les heureux sélectionnés auront la chance de bénéficier d’une formation audiovisuelle à travers l’association Porteurs d’Images. Ils seront coachés par le réalisateur David Constantin. Il les aidera à écrire un scénario, faire leur montage, associer images et sons… Les jeunes réalisateurs en herbe ont également reçu un téléphone portable, cadeau de Mauritius Telecom, qui les aidera dans leur tâche.
«Les petits gestes peuvent emmener les plus grands changements»
Akshay Naojee 22 ans, a tenu à participer à ce concours pour promouvoir les «bons gestes au quotidien» à un plus large public. Le jeune militant écologique est vice-président de l’association Young Leaders For Environnemental Harmony. Selon lui, «les petits gestes peuvent emmener les plus grands changements».
Marie Staicy Wyla Elisabeth, 17 ans, s’est de son côté laissée convaincre par un enseignant de tenter sa chance. La jeune fille, qui étudie l’art au collège Basdeo Bissoondoyal, a décidé de se lancer dans la réalisation d’un film d’animation. Elle tient également à promouvoir «les bons gestes à adopter».
Virginie Torrens, experte TIC, Education et Développement/Communication à la COI, confie qu’il y a pas mal de similitudes entre les thèmes adoptés par les uns et les autres. Selon elle, cela serait dû à des problèmes environnementaux récurrents dans la région, comme la gestion des déchets à Maurice ou aux Seychelles et la déforestation à Zanzibar.
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