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Kobita Jugnauth: «Le bonheur, c’est être debout juste avant le lever du soleil»
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Kobita Jugnauth: «Le bonheur, c’est être debout juste avant le lever du soleil»

Amener une personnalité à dévoiler quelques facettes de son intimité... C’est le but de cette nouvelle rubrique que nous inaugurons avec Kobita Jugnauth, épouse du leader du Mouvement socialiste militant et ministre de la Technologie, de la communication et de l’innovation.
Pravind et vous, c’était un mariage d’amour il y a vingt-trois ans?
Absolument. Je n’aurais pas accepté autre chose.
Votre première rencontre ?
Il est venu dîner à la maison. Je devais avoir 17 ou 18 ans et lui 24 ans.
La deuxième?
C’était en 1988, au restaurant La Bonne Marmite où je travaillais comme serveuse avant de partir étudier la comptabilité et la finance en Grande-Bretagne. Pravind venait souvent déjeuner et je le servais. Des amis communs nous ont ensuite présentés. Lorsque Pravind m’a dit qu’il avait le sentiment de m’avoir vue auparavant, je lui ai rappelé que je lui servais à manger tous les jours.
Je suis partie étudier. Nous nous sommes revus en 1989 quand j’étais en vacances. Le déclic s’est produit à ce moment-là. Pravind ne voulait pas attendre que je termine ma formation d’expert-comptable. Il m’a posé un ultimatum. J’ai cédé sans regrets car je me suis dit que je pouvais toujours reprendre mes études par la suite. Nous nous sommes fiancés en 1991. Nous voulions attendre pour nous marier. C’était sans compter son papa qui, dans un style qui lui est propre, nous a dit que de longues fiançailles étaient inutiles. Nous nous sommes donc mariés en 1992.
Vous ne travaillez plus au Sun Trust ?
Je m’occupe toujours de l’administration et de l’organisation au Sun Trust mais je garde un profil bas. J’ai trop entendu dire que je mène Pravind à la baguette et que je décide de tout. Vous savez comment le monde du travail peut être impitoyable envers les femmes. Je gère parfois les hôtels The Sands et Maradiva à partir de chez moi en l’absence de mon frère.
Que faites-vous en week-end?
Dans la journée, le samedi, je vais voir papa et maman. La soirée, c’est entre amis. Ils sont rares et précieux. Nous dînons informellement à la maison ou chez eux. Le dimanche, je range mes documents et je vais manger du dim sum avec mon frère. L’après-midi, Pravind fait son jogging à la maison et moi je vais marcher en plein air. Je marche pratiquement tous les jours.
Vous cuisinez ?
De temps à autre. J’aime faire un curry de poulet ou des pâtes. Mais pas de desserts. Je ne les aime pas. Le chocolat, oui.
Quel genre de livres lisez-vous ?
Les livres de Jodie Picoult. Elle traite de situations réelles, de débats moraux entre le bien et le mal. J’aime aussi les polars. Mon livre de chevet s’intitule Ma Birmanie d’Alan Clements, sur lequel Sarah (NdlR : sa benjamine de 15 ans) prépare un projet de brevet. Ce sont des conversations entre l’auteur et Aung Sang Suu Kyi. Un peu lourd, mais très intéressant.
Vous regardez la télé ?
Peu. Il y a trop d’émissions de téléréalité, que je déteste. Mais je regarde volontiers les chaînes Voyage, National Geographic et Cuisine TV et beaucoup de séries télévisées que je télécharge sur mon ordinateur, comme House of Cards.
Vous allez au ciné?
Pas souvent. Le dernier film vu l’an dernier en salle, c’était Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu. J’ai ri tout au long du film.
Où faites-vous votre shopping alimentaire et vestimentaire ?
Je fais mes courses chez Jumbo, Intermart, Super U, tout dépend de ce que je cherche. Mes saris, je les achète dans une boutique à Quatre-Bornes. Pour mes autres vêtements, le plus souvent, c’est à l’étranger.
Qui est votre coiffeur ?
Iqbal. Cela fait des années qu’il me coiffe et il connaît mes habitudes.
Votre idée du bonheur c’est…
Que ma famille et tous ceux que j’aime soient heureux et en bonne santé. Plus concrètement, c’est me lever le matin juste avant le lever du soleil. J’ai l’impression que tout a été passé à la lessiveuse tant c’est tranquille et propre. C’est aussi regarder un coucher de soleil sur la plage, marcher dans le sable froid, une journée d’hiver.
Vous arrive-t-il de penser qu’un jour, vous serez femme de Premier ministre ?
Je n’aime pas anticiper. Je fais confiance à Dieu et je crois au destin. Cela ne sert à rien de stresser avant, pendant et après. J’ai de bons exemples en mes beaux-parents qui ont su rester simples, que mon beau-père soit au pouvoir ou pas.
Votre dernier souhait avant de mourir ?
Manger du chocolat (rires). Plus sérieusement, avoir une baguette magique pour changer tout ce qui ne va pas dans le pays et le transformer en paradis.
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