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Mike Petite, un artiste au coeur d’or

26 avril 2015, 03:51

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Mike Petite, un artiste au coeur d’or
Mike Petite est de cesartistes qui ne se sentent heureux que lorsqu’ils aident les autres. Depuis quelques années, il partage son savoir-faire, sa technique en matière de sculpture, sa musique, ses talents et surtout sa joie de vivre avec les nombreux enfants de cité Ste-Catherine.

 

«Dieu m’a donné ces dons et je pense que ce serait égoïste de ma part de les garder pour moi tout seul. D’ailleurs, je crois fermement dans la générosité, le partage et la bénédiction que je reçois en guise de récompense.»

 

Mike a lancé sur Youtube, il y a environ deux mois, «SOS sega», un single qui fait déjà un tabac. En 2009, il avait débuté avec un premier album, «Seki mo été» et l’accueil qu’il a reçu du grand public l’a encouragé à poursuivre son parcours musical.

 

Il a regroupé en 2013, grâce au soutien d’ENL Foundation, quelques jeunes de Ste-Catherine âgés de moins de 20 ans et a enregistré une compilation : «L’artibiotic compile». «Le thème était l’art et la façon dont il pourrait être utilisé comme antibiotique pour régler tous les problèmes», dit-il non sans humour. Mike a également participé à de nombreux concerts et autres compétitions musicales.

 

Employé au sein de la compagnie Sculpture Vivante, spécialisée dans le domaine de la création et de l’art, Mike confie que son parcours a débuté dès l’âge de sept ans. «Depi tipti mem mo ti fini kone ki semin, ki domen mo pou swiv. Mo rapel kan mo ti pe zoue ar mo bann kouzin dan la kour, touletan mo ti pe pran bann zafer ki pa servi e mo aranz zwe pou nou. Sak fwa kan monn eseye fer kitsoz monn resi», se souvient-il, non sans avoir une pensée spéciale pour ses parents, Gaëtan et Sylvie, qui l’ont aidé. Un soutien à la fois émotionnel et financier. Aujourd’hui, sa fiancée, Corina, l’aide beaucoup dans ses compositions et ses vidéos.

 

Mike avait déjà commencé à écrire ses premiers morceaux à l’âge de 11 ans. Et il se souvient très bien de ce premier texte qui avait pour titre «Dir mwa girl». Une année plus tard, avec l’aide de son cousin Jean-François, il débute avec la guitare. «Apre, tou ine devlope par momem, parski mo ti deza ena li dan mwa

 

Également très bon sculpteur, il dispense tous les samedis des cours à des petits et à ceux qui s’intéressent à cet art. «À l’époque, je fréquentais la Gandhian Basic School et c’est là-bas que j’ai appris à sculpter. C’était avec de la terre au début mais après, de moi-même je me suis attaqué au bois.»

 

Pour Mike, l’art est primordial. «Lart inn sanz boku kitsoz isi. Par ekzamp, fason viv bann zen ek bann zanfan.» Ses chansons, qui ont pour thèmes l’amour, la famille, l’environnement, la violence, il les considère comme sa contribution pour une société meilleure.

 

 
 
L’artiste, employé à Sculpture Vivante, a appris à sculpter au Gandhian Basic School.

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