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Mauricienne forcée à se prostituer à La Réunion: le «fiancé» et un client inculpés

14 juin 2015, 10:31

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Mauricienne forcée à se prostituer à La Réunion: le «fiancé» et un client inculpés

Le compagnon et le client d’une Mauricienne forcée à la prostitution à l’île sœur ont fini par être inculpés le vendredi 12 juin. Quarante-huit heures après avoir été arrêtés par les autorités policières, ils ont été inculpés de viol et de proxénétisme devant le tribunal de Saint-Denis après avoir été présentés au juge d’instruction Jean-Pierre Niel, indique Le Quotidien de La Réunion dans son édition du samedi 13 juin.

 

Les deux hommes sont connus de la justice française comme des délinquants sexuels. Yves, 56 ans, le compagnon de la Mauricienne, a été condamné en 1998 à 15 ans de prison pour le viol de sa fille aînée. En 2011, il a aussi écopé de 6 ans de prison pour agressions sexuelles, menaces de mort et violences sur sa concubine.

 

Quant au client, José, 54 ans, il a aussi été condamné pour viol sous la menace d’une arme, soit une hachette. Yves et lui se sont liés d’amitié en prison et ont continué à se revoir après leur remise en liberté.

 

Une promesse de mariage

 

Quand Yves a rencontré la Mauricienne sur les réseaux sociaux, il lui a fait une promesse de mariage. Celle-ci s’est empressée de le rejoindre à l’île sœur, dans l’espoir d’un nouveau départ. La quadragénaire a toutefois déchanté et porté plainte contre son «fiancé» pour l’avoir agressée, violée et forcée à se prostituer. Entre autres, il l’emmenait dans des lieux publics pour qu’elle trouve des clients, plus particulièrement à la gare routière de Saint-Denis.

 

Jusqu’ici, il n’a pipé mots sur les accusations de la Mauricienne. Il a toutefois affirmé qu’il «veut se marier avec elle» lors de son passage en cour. José, lui, a expliqué avoir eu des relations sexuelles avec la Mauricienne après une soirée de beuverie. Il lui a ensuite remis 40 euros, l’équivalent de Rs 1 600. Somme qu’elle aurait acceptée, de peur de se faire tabasser par son compagnon au cas contraire. Les deux hommes ont été placés en détention provisoire.

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