Qu’a-t-il donc à partager avec nous ? Ses histoires de famille, ses histoires d’amour au pluriel ? Des commentaires sur ses origines marocaines ? Tout cela et bien plus encore. Elie Semoun, l’humoriste qui s’est fait le spécialiste de la création de personnages (Kevina et Mikeline, ça vous rappelle quelque chose ?) sera sur la scène du J&J Auditorium, à Phoenix, le vendredi 7 août, à 20 heures. Il nous présentera ses nouveaux personnages dans son one-man-show intitulé À partager. Une initiative de Karavann Events.

Durant ce spectacle, Elie Semoun, qui cumule aussi une longue carrière d’acteur et de comédien, sortira de son chapeau, pêle-mêle de nouvelles « créations ». Ou peut-être devrait-on parler de « créatures » : un candidat au djihad (qui voudrait bien partir à Baghdad, à condition qu’il n’y ait pas de moustiques, tout de même) un conseiller municipal d’un maire fasciste, une cougar épanouie, « sans tabou, sans limites », qui « kiffe sa life » mais « un peu seule, enfin pas trop », un pervers ravi de son voyage en Thaïlande…

Impayable dans ces rôles d’emprunt, Elie Semoun se dit du reste «revenu aux sources de ce qu’il faisait à ses débuts». Ainsi choisit-il de ne pas ménager le spectateur, «allant loin» dans l’évocation d’une société devenue, selon lui, «très violente» et choquante. L’un de ses tours de force, justement est sa capacité à évoquer toute cette tristesse «qui est à la limite du comique», de faire rire avec tout ce qu’il y a de plus pathétique autour de nous. L’humoriste, alors, se double d’un sociologue. Ou vice-versa.

C’est en cela que le ton devient plus mordant, plus saignant que dans ses précédents spectacles. Même s’il doit pour cela mettre à contribution ses propres histoires tragi-comiques. «Ça arrive à tout le monde de se faire larguer…»

Rendez-vous est pris le vendredi 7 août pour partager d’autres confidences avec l’humoriste. À noter que les billets sont disponibles dans le réseau Otayo à partir de ce jeudi, dans une fourchette de Rs 400 à Rs 1 000.