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Comores : Telma et Mauritius Telecom à la conquête de la deuxième licence

9 juillet 2015, 19:55

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Comores : Telma et Mauritius Telecom à la conquête de la deuxième licence

Les sociétés Mauritius Telecom et Telma figurent parmi les quatre prétendants qui sont à l’affût de la deuxième licence d’exploitation des services des télécommunications aux Comores. Les deux autres sociétés retenues sont Shyam Telecom et Vihaan Networks, représentées par le Tanzanien Quality Group. Le gagnant de l’appel d’offres lancé il y a deux mois sera connu au courant du mois de septembre prochain, d’après l’Autorité nationale de régulation des Tics (ANRTIC). La licence «globale» d’une durée de 15 ans renouvelable permettra au futur gagnant d’exploiter tous les services de communications électroniques.

 

Les Comores ont décidé de libéraliser le secteur des Tics à défaut d’ouvrir le capital de l’unique opérateur, Comores Telecom. La Banque mondiale et le FMI avaient demandé l’ouverture du capital de Comores Telecom «pour sa compétitivité et son efficacité» dans le cadre des réformes structurelles engagées aux Comores. Le gouvernement souhaitait privatiser l’entreprise publique mais s’est heurté au refus du Parlement qui craignait un déflatage pouvant plonger des dizaines de jeunes au chômage. «C’est la deuxième licence, notre plan B, qui est préconisée », nous dit une source proche du dossier. « Le processus est irréversible, finis les lobbyings», ajoute la même source.

 

Les Comores ont les télécommunications les plus chères au monde, selon un constat établi par l’Union internationale des Télécommunications (UIT) dont le patron est attendu ces derniers jours à Moroni. L’arrivée d’un deuxième opérateur permettra de ramener les services à des prix raisonnables, tout en donnant aux usagers la possibilité d’accéder à de nombreux services comme le Mobile Banking (Mvola à Madagascar, Mpessa au Kenya), pousser à une amélioration de la qualité des services. «On ne régule pas avec un seul operateur, nous aurons les marges de manœuvres nécessaires pour mettre de l’ordre dans le secteur», précise l’ANRTIC

 

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