Nostalgies, œuvre du photographe Philip Lim, vient de paraître en librairie. Le livre, dès les premières pages, nous entraîne dans les méandres des souvenirs du photographe mais pas seulement.

À travers ses clichés en noir et blanc, Philip Lim nous fait voyager. Il nous entraîne tour à tour à Montréal, à Madagascar, à La Réunion ou encore à Pékin et à Paris. Au fil de ses voyages, ce sont des histoires, des souvenirs qui s’esquissent. Si Philippe Lim nous parle souvent de ses techniques de photographie et de sa quête créatrice, l’homme va au-delà de son art, au-delà de l’instant immortalisé, pour nous conter l’être humain.

Plume sincère, humble et profonde

Le livre se dessine ainsi comme une série de rencontres. Avec l’artiste, d’abord, qui nous émeut par ses photos certes, mais aussi et surtout à travers sa plume que l’on sent à la fois sincère, humble et profonde. On prend plaisir à lire son vécu, à marcher dans ses pas, à aller dans les endroits qu’il a visités et qu’il nous donne à voir. Puis, ce sont ses rencontres, ses questionnements et ses observations qu’il nous fait découvrir.

Au fil des pages, nous rencontrons divers personnages. Tantôt c’est Christine, à moitié japonaise, à moitié australienne, dont on fait la connaissance sur un paquebot. Tantôt c’est Nicole qui nous surprend en se dénudant sur une plage à La Réunion. On ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au cœur en découvrant le Morceau à quatre mains et cette dame âgée, souffrant de la maladie d’Alzheimer, et sa fille interprétant un air de Chopin. 

Nostalgies est une œuvre qui vous prend aux tripes et qui ne vous quitte pas. Après l’avoir lu, on se surprend à y retourner souvent. Comme cet air de Chopin, Nostalgies nous reste en mémoire.