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L’affaire BAI, un mal pour un bien pour d’anciens employés

29 décembre 2015, 17:00

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L’affaire BAI, un mal pour un bien pour d’anciens employés

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’éclatement de l’affaire BAI aura chamboulé la vie de pas mal de gens. À commencer par celle des employés. Si certains ont trouvé un emploi, d’autres n’ont, eux, pas eu cette chance. À l’instar de Caroline Driver, qui a été responsable du service de garantie d’Iframac durant 20 ans. «J’ai cherché un emploi, mais les offres ne répondaient pas à mes attentes», dit-elle. Mais elle ne perd pas espoir…

Et l’espoir, c’est justement ce qui a permis à Nicolas Lamoureux de tenir bon. Cela a été dur pour cet ancien superviseur-mécanicien, qui a consacré 27 années de sa vie à Iframac, de quitter la boîte. Mais il n’avait pas le choix, lance-t-il. Loin de se laisser démonter, il a décidé de se mettre à son compte. Dès l’année prochaine et une fois tous les permis nécessaires obtenus, ses deux amis Dany L’Eveillé et Dario Zialor – d’anciens mécaniciens chez Iframac – et lui ouvriront leur propre garage.

D’où lui est venue l’idée ? En fait, tout a commencé lors d’une réunion avec un des repreneurs. Nicolas Lamoureux s’est vu confier le poste de road tester dans une entreprise au sein de laquelle l’administrateur spécial voulait le redéployer.

Sauf que la firme en question, affirme le superviseur-mécanicien, n’était pas très enthousiaste à l’idée de l’embaucher. «Mon expérience ne les intéressait pas. C’était ça ou rien. Ma formation, je l’ai faite en France», précise-t-il.

«Ce n’est pas à l’âge de 44 ans que j’apprendrai un nouveau métier.»

D’autant plus, poursuit-il, que «ce n’est pas à l’âge de 44 ans que j’apprendrai un nouveau métier». Ne voyant pas comment il pouvait progresser à ce nouveau poste, Nicolas Lamoureux s’est dit qu’il était temps qu’il se mette à son compte.

Cette idée, Javed Bolah la caresse depuis un moment déjà. Après 11 années de bons et loyaux services, cet ancien vice-président Media & Communications du groupe BAI a lancé, au début du mois, sa propre entreprise de communication, d’événementiel et de relations publiques qu’il a appelée Cerebro. «Cela faisait plusieurs années que je rêvais de monter ma propre boîte. Mais avec le groupe BAI, j’étais impliqué dans d’autres projets. Après ce qui s’est passé par la suite, je me suis décidé à me lancer.»

Et Javed Bolah a des projets plein la tête. Après avoir eu quelques récompenses en Afrique et ailleurs dans le domaine de la communication et des relations publiques, il souhaite, dit-il, faire de la communication «autrement». Le but est, souligne-t-il, de tout mettre en oeuvre pour que la société en sorte gagnante tant sur le plan local qu’international.

Pour ce faire, «il faut que les compagnies aient une stratégie de communication avec un standing international». L’année prochaine, il prévoit de réaliser divers projets. «Dans les prochains jours, je signerai des contrats avec des entreprises et pour l’année prochaine, il y a quelque chose de gros», confie-t-il, ne souhaitant pas en dire davantage pour l’instant. Son entreprise ne compte qu’un employé et trois contractuels pour l’heure. D’ici l’année prochaine, il espère recruter quelques anciens salariés du groupe BAI. De quoi redonner de l’espoir à ceux qui, eux, sont toujours au chômage…

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