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Arts martiaux: à la découverte du wing chun

2 novembre 2016, 10:41

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Arts martiaux: à la découverte du wing chun

Douce comme la force, forte comme la douceur. Les adeptes locaux de cet art martial auront l’occasion d’approfondir cet oxymore le temps d’un séminaire dirigé par le grand maître Samuel Kwok du 2 au 5 novembre au dojo situé à Jade House, Port-Louis.

Le wing chun appartient aux arts martiaux chinois et tire son essence de la souplesse et de l’ésotérisme. Il se situe sur cette échelle de valeurs reliant l’intérieur et l’extérieur. Au prix d’un travail minutieux sur soi-même, les personnes de petite taille et inférieure sur le plan de la force physique parviennent à développer ce pouvoir de pénétration énigmatique capable de venir à bout d’un adversaire utilisant la brutalité et l’énergie issue de la dureté du contact physique. Celle-ci augmente alors l’énergie passive du wing chun, comparable à un fouet.

L’Histoire officielle fait mention de la création de cet art martial dans une province du sud-est de la Chine appelée Fujian, il y a plus de trois siècles. Il s’est évertué, dès ses débuts, à maîtriser une force souple mais pénétrante. Tous les mouvements qui le composent, sans exception, peuvent être exécutés par une femme de petite taille et appliqués face à un adversaire plus grand et plus fort. Cette force souple et féminine ne s’acquiert pas à travers le travail externe et «dur» mais par le biais de positionnements du corps alliant précision et répétition. Toutes les techniques sont toujours pratiquées dans un état de calme et de relaxation. Pour leur cible toutefois, le résultat peut être synonyme de destruction.

La créatrice du wing chun, la nonne bouddhiste Ng Mui, et son élève la plus méritante, Yim Wing Chun, étaient toutes deux de petite taille. Elles avaient compris que les petits doivent opter pour le combat rapproché pour être efficaces face à un adversaire plus grand. Ses bras deviennent alors un fardeau face aux attaques de près et médianes du wing chun.

Bruce Lee

Selon la légende, Yim Wing Chun, jeune femme vivant au XVIIe siècle, refusa d’épouser le seigneur local. Ce dernier la provoqua en duel. Il accepterait sa décision si elle gagnait. La jeune Yim Wing Chun alla donc chercher de l’aide auprès de la nonne Ng Mui afin qu’elle lui apprenne l’art du combat. Elle réussit à vaincre le seigneur local et à gagner sa liberté. Elle épousa ensuite Leung Bok Chau à qui elle enseigna son art martial. Il le nomma wing chun.

Ip Man est celui qui popularisera par la suite les subtilités du wing chun. Il en est sans conteste la figure la plus emblématique avec Bruce Lee. Sa méthodologie fut mise à l’épreuve plus d’une fois et s’avéra victorieuse. Ip Man transmit son savoir à de nombreux élèves dont ses fils Ip Chun et Ip Ching. Son rêve était que le wing chun rayonne sur toute la terre.

Il s’est réalisé par l’intermédiaire du grand maître Samuel Kwok, disciple d’Ip Chun et d’Ip Ching. Il a été le propagateur du wing chun durant les trente-cinq dernières années et le représentant international du style Ip Man Wing Chun, présent dans quarante pays dont Maurice.

La branche mauricienne a vu le jour il y a sept ans à l’initiative de Jacques Li et David Wong King, élèves de Samuel Kwok. Elle appartient à la troisième génération de cette lignée de maîtres.

Plus d’informations sur le stage que dirigera le grand maître Samuel Kwok peuvent être obtenues au 212 82 43 ou sur la page Facebook d’Ip Man Wing Chun (Mauritius).

 

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