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Basket-ball - Pascal Prayag: «Si on réussit à sauver un jeune, c’est déjà beaucoup»

6 décembre 2016, 06:49

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Basket-ball - Pascal Prayag: «Si on réussit à sauver un jeune, c’est déjà beaucoup»

Lui a fait le choix d’être présent. Parce que le Basket-Ball Against Drug and Alcohol (BADA), tenu le dimanche 27 novembre, au centre communautaire de Rivière-des-Anguilles, ça lui parle. Mais aussi, parce que le basket, c’est sa passion. Alban Jameer, 25 ans, téléconseiller dans un centre d’appels, lance d’emblée : «Ce genre d’activité devrait se tenir plus souvent dans le Sud. Je salue l’initiative de la Communauté Flippers qui a eu l’idée de proposer le basket comme une alternative aux différents fléaux qui touchent les jeunes. Pour moi, le BADA est aussi une opportunité de rencontres véritables, l’occasion de laisser de côté son ordinateur, son portable, de se libérer du monde virtuel et de se créer de nouveaux amis.»

Jeffrey Landinaff, 24 ans, a fait le même choix qu’Alban Jameer. «Vu la rareté de tels événements dans cette région, je ne pouvais certainement pas manquer celui-là. Au-delà des différentes compétitions qui ont lieu durant la journée, c’est surtout l’aspect festif attaché au BADA que je trouve intéressant.» Il a participé au tournoi 3x3, à celui de tirs à 2 et à 3 points.

Voilà des paroles fortes mais qui, malheureusement, pour des raisons que l’on peut seulement supposer, ne sont pas partagées par d’autres jeunes. Par la majorité, pourions-nous dire. Car, seule une poignée de jeunes ont répondu présents à l’invitation des Flippers. Dommage !

L’absence de «tenue appropriée» n’a pas empêché les filles à s’essayer aux tirs.

Pascal Prayag, de la Communauté Flippers, ne se décourage pas pour autant du maigre taux de participation. La présence des tout petits et le plaisir qu’ils ont pris le satisfait. «Si à travers le BADA, on arrive à sauver au moins un jeune de l’enfer des drogues et autres fléaux de la société, c’est déjà beaucoup pour nous. Je tiens à remercier notre sponsor, Airports of Mauritius Ltd (AML), grâce auquel notre projet a vu le jour.» Par contre, il déplore l’absence des dirigeants de la Fédération mauricienne de basket-ball.

C’est dans une ambiance «fun» que s’est tenue la compétition de tirs à 2 points.

Quoi qu’il en soit, ceux qui étaient sur le terrain de basket du centre communautaire de Rivière-des-Anguilles se sont bien amusés et sont unanimes sur un point. Ils veulent d’autres éditions du BADA. La réponse de Pascal Prayag n'a pas tardé pas: «On va revenir l’an prochain, avec des améliorations. On continuera notre cause. Et on est aussi disposé à aider d’autres clubs qui souhaitent éventuellement se lancer dans des projets semblables car il y va du bien-être de nos jeunes et de celui du basket local.»

Rajen Doorganah d’AML affirme que la compagnie sera, tant qu’elle le pourra, aux côtés des membres des Flippers. «Notre politique a toujours été la promotion du sport et l’épanouissement de la jeunesse mauricienne.»

On ne peut qu’espérer que cette dernière soit plus sensible aux activités saines.

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