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Natation : Kok Shun, record man

25 décembre 2016, 10:13

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Natation : Kok Shun, record man

Il est l’auteur des huit meilleures performances chez les 14 ans. Et Ryan Kok Shun, nageur du CAMO, ne cesse de progresser. L’adolescent, à l’apparence timide, sait que c’est dans la piscine qu’il s’exprime le mieux.

Un record ne veut rien dire, selon les spécialistes de la discipline. Il est un temps – de référence certes – mais isolé. Et qui risque d’être facilement dévalué si on n’arrive pas à le situer. Mais il peut aussi être vu comme le signe d’une progression chez un nageur. Dans le cas de Ryan Kok Shun, que constate-t-on?

On voit qu’il a établi deux records de plus (soit 8) que l’an dernier. Si l’on remonte un peu plus loin dans le passé, on se souvient qu’il n’en avait pas autant établi à l’époque des Future Days. On se réfère là à ces compétitions de détection de talents futurs, alors que le sociétaire du CAMO n’avait alors que 10 ou 11 ans.

Ce nageur de 14 ans, auteur de six records aux championnats d’été (petit bassin), à la piscine du Pavillon, est monté à quatre reprises sur le podium. Il a obtenu l’or au 200 m 4 nages, l’argent au 400 m nage libre et le bronze au 200 m nage libre et au 50 m dos.

Au-delà du fait qu’il détient plusieurs meilleures performances chez les 14 ans, il impressionne par sa polyvalence. Il est à l’aise aussi bien en dos qu’en crawl, sur des distances longues ou dans les 4 nages.

 Le nageur du CAMO est à l’aise dans plusieurs nages, dont le papillon.

Pour lui, 2016 a été l’année des entraînements, les compétitions devenant une suite logique de ce qu’il effectue quotidiennement avec son coach. «Avec Ben Hiddlestone, je m’entraîne beaucoup. Il a des demandes assez spécifiques et c’est ce qui me fait progresser», affirme-t-il.

Lorsqu’on lui demande si les Jeux des îles sont un objectif pour lui, il reste dubitatif. «Tout le monde me dit d’y aller. Mais je serai en Lower VI en 2019 et je ne sais pas encore quelles seront mes priorités à ce moment-là. Mais l’idéal serait d’y participer», poursuit cet élève du Bocage.

En attendant, Ryan Kok Shun ne peut s’empêcher d’évoquer deux nageurs qui l’inspirent. Tout d’abord, Mathieu Marquet, sur le plan local, pour sa polyvalence. Et le Singapourien Joseph Schooling, médaillé d’or au 100 m papillon aux Olympiades de Rio. «Ce que j’aime chez ce nageur, c’est sa détermination. En 2015, il était classé 54e dans sa discipline et cela lui a pris quatre ans pour devenir numéro 1», ajoute le sociétaire du CAMO.

Ce qui est clair, c’est que le multiple recordman fait partie de ces rares nageurs à constituer un des plus beaux fers de lance de la natation mauricienne. De plus, loin d’être un athlète à rouler des mécaniques, Ryan Kok Shun est l’exemple même de ce qu’un athlète de haut niveau doit être : performant mais humble.

 

 

 

 

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