La Nissan Sylphy que conduisait Mohamed Golam Hossen, 56 ans, a été complètement carbonisée. La voiture a pris feu après avoir heurté un pylône électrique sur l’autoroute, à Bagatelle, dans la soirée du dimanche 2 avril. 

Blessés, les trois occupants du véhicule, à savoir le conducteur, sa nièce de 21 ans et sa mère de 81 ans, Ameenah Golam Hossen, ont été transportés à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, à Port-Louis. Hélas, les médecins devaient constater le décès de l’octogénaire, hier, lundi 3 avril.

Mohamed Golam Hossen a été soumis à un alcootest qui s’est révélé négatif. Mais comment a-t-il pu perdre le contrôle de son véhicule ? Il s’est assoupi au volant, a expliqué le quinquagénaire aux enquêteurs. L’autopsie pratiquée par le médecin légiste de la police a attribué le décès d’Ameenah Golam Hossen à une fracture du crâne.

Au domicile d’Ameenah Golam Hossen, à St-Paul, c’est la consternation. Proches, amis et voisins sont venus dire un dernier adieu à l’octogénaire. Ses funérailles ont eu lieu hier après-midi. Mohamed Golam Hossen, qui était toujours hospitalisé, n’a pu assister aux obsèques de sa mère.

La période festive a laissé place à une période de deuil au sein de cette famille. Vendredi, Mohamed Golam Hossen célébrait le mariage de son fils. Toute la famille s’est ensuite rendue dans un bungalow à Péreybère. Dans la soirée de dimanche, Mohamed Golam Hossen, accompagné de sa mère et de sa nièce, décide de rentrer.

Mais arrivée à la hauteur de Bagatelle, la voiture, qui roulait en direction de Quatre-Bornes, fait une violente sortie de route, avant de terminer sa course contre un pylône électrique. Elle prend feu. La police de Moka, les pompiers et le service d’aide médicale d’urgence ont été mandés sur les lieux. Les blessés sont transportés à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo.

Moosadeck Golam Hossen, l’aîné de la famille, raconte que son frère l’a appelé pour lui dire qu’il a eu un grave accident. «Li dir mwa : ‘Bai, monn fer enn aksidan. Dégazé vini, monn blésé bokou’.» Tout de suite, il les a rejoints. «Monn rési dir mo mama dé-trwa mo… Li ti pé dir mwa li pé gagn boukou douler», relate Moosadeck Golam Hossen.