Elle n’est plus la directrice du Cardiac Centre et Vishwamitra Ramjee a démissionné comme Chairman du conseil d’administration. Forte de cet argument, Vijaya Sumputh a demandé que l’Equal Opportunities Tribunal, présidé par Denis Vellien, mette toute cette polémique sur sa nomination de côté. C’est ce qu’ont indiqué les hommes de loi du Trust Fund for Specialised Medical Care, dont M^e Theyvarajen Ponambalum, devant l’instance, le vendredi 7 avril.

Le tribunal se réunira une nouvelle fois le lundi 10 avril pour écouter le point de vue de l’Equal Opportunities Commission (EOC) après la demande de la défense. Une date sera également fixée ce jour-là pour écouter tous les arguments.

Les hommes de loi du Cardiac Centre ont aussi insisté sur le fait que Vijaya Sumputh a été recrutée pour ses qualifications et que l’Equal Opportunities Act n’a pas été bafoué. Ils ont aussi mis en cause l’impartialité de l’ancien président de l’EOC, Brian Glover. Ce dernier «a eu tort d’ouvrir une enquête sans qu’il n’y ait eu de plainte». Alors que les anciens membres de cette commission «ont été recrutés pour leur affinité politique».

De son côté, le représentant légal d’Anil Gayan a également présenté sa défense. M^e Doorgesh Kumar Manikaran, du Parquet, estime que le recrutement a été fait selon la loi.

L’enquête sur le salaire de Rs 323 200 débute

Le comité institué pour enquêter sur le salaire de Rs 323 200 touché par Vijaya Sumputh convoque son premier témoin le lundi 10 avril. C’est Luchmyparsad Aujayeb, l’«Acting Assistant Solicitor General», qui a été mandaté pour faire la lumière sur toute cette affaire.