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Timothée Hugnin: «Je veux aller aux mondiaux juniors»

15 avril 2017, 08:14

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Timothée Hugnin: «Je veux aller aux mondiaux juniors»

Il aurait pu être seulement nageur. Ou cycliste. Ou encore coureur longue distance. Il est les trois à la fois. Sélectionné par la Fédération mauricienne de triathlon pour participer – dans la catégorie junior – aux Championnats d’Afrique début mai, en Tunisie, Timothée Hugnin, 18 ans, espère y faire un bon résultat afin de se qualifier pour les Mondiaux de Rotterdam.

Quelle est votre dernière bonne performance ?

Aux championnats de triathlon en Afrique du Sud, fin mars, j’ai terminé 5e chez les juniors et je me suis classé 3e dans la catégorie 18-19 ans.

Vos meilleurs souvenirs en triathlon ?

Certainement d’avoir été désigné most promising athlete of the year en 2013 puis gagné les Championnats d’Afrique dans la catégorie youth en 2014.

Que pensez-vous faire comme performance en Tunisie ?

 Mon objectif en Tunisie est de faire la meilleure course possible. J’espère remporter les Championnats d’Afrique chez les juniors. Au pire ce serait de finir dans le Top 4 et me qualifier pour les Championnats du monde junior de triathlon en septembre.

Bien que polyvalent, le triathlète a de bonnes dispositions pour le cyclisme

 

Le niveau y sera élevé. Pensez-vous y arriver ?

 Oui, je pense que c’est possible de me qualifier pour les Championnats du monde. Car je sais à qui j’aurai affaire en Tunisie.

Pourquoi et depuis quand faites-vous du triathlon ?

 Je n’aurais pas pu faire un seul sport. Je ne pense pas non plus être le meilleur individuellement dans chacune des disciplines, mais lorsque je combine les trois, je pense être à mon meilleur niveau. J’aime la variété des disciplines que m’offre le triathlon, sport que je pratique depuis que j’ai 10 ans.

Que pensez-vous de cette discipline à Maurice?

 Le triathlon est accessible à ceux qui veulent en faire à Maurice. Mais c’est difficile d’en faire à un haut niveau, c’est-à-dire au niveau international. Il faut partir et s’entraîner à l’étranger. Comme Fabienne St-Louis ou Grégory Ernest qui sont allés en France. Ou comme moi-même qui suis parti pour l’Afrique du Sud. Et ça paye.

Qu’est-ce qui manque à Maurice ?

C’est bien dommage qu’il n’y ait pas de facilités d’encadrement à Maurice. Ni de High Performance Program. Il faudrait plus de coaches qualifiés.

Est-ce la raison pour laquelle vous êtes allé en Afrique du Sud ?

J’y suis allé en 2015 pour m’entraîner mais aussi pour intégrer le système éducatif anglais que je trouvais plus adéquat. Cela me permettait aussi d’être plus près de mon coach à l’époque, Kent Horner. Mais aujourd’hui, je m’entraîne avec Jono Rumbelow du Triple S High Performance Coaching.

Une publication du quotidien BonZour

 

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