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[Vidéo] Les aspirants sauveteurs se jettent à l’eau
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[Vidéo] Les aspirants sauveteurs se jettent à l’eau
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Ils sont jeunes, forts et déterminés à sauver des vies en mer. Ces membres de la Special Mobile Force (SMF) ont récemment pris part à des examens leur permettant de devenir officiellement des sauveteurs.
«Missié, ou pé tann mwa ? Fer enn sign si ou pé tann mwa», lance un jeune homme vêtu de jaune et de rouge à un rescapé de la noyade. En quelques secondes, il prend son pouls, écoute sa respiration et intervient rapidement pour tenter de lui sauver la vie. Cette mise en situation réelle est une des multiples épreuves de la Police Bronze Medallion. Ces examens se déroulaient aux quartiers de la SMF, àVacoas, le vendredi 5 mai. Six examinateurs de la SMF et de la Royal Life Saving Society Mauritius ont supervisé l’exercice.
«Je me suis aussi bien préparé pour la théorie que pour la pratique. Je désirais faire du sauvetage pour aider les autres», confie Aftab Kaudeer, 22 ans, un participant. Au total, 23 aspirants sauveteurs ont passé les épreuves après avoir suivi des cours intensifs de 100 heures. Omesh Ramessur, 24 ans, confie que ces examens ont nécessité une préparation intensive. «On se sent un peu stressé là. Ce n’est pas tout le monde qui réussit. Mais c’est très important car nous vivons sur une île entourée d’eau. Il faut que nous soyons capables de sauver les gens en cas de détresse», indique-t-il.
Sauvetage terrestre
Pendant la matinée, le groupe a exécuté divers types de sauvetage. À l’instar du sauvetage terrestre qui consiste à porter assistance à une personne en danger dans l’eau en lui donnant des instructions orales de la berge, en faisant des signes ou en lui envoyant un objet comme une bouée, indique le caporal Soureindra Seebaluck.
Un autre type de sauvetage nécessite que le participant nage sur 50 mètres pour sauver la personne en détresse en moins de 3 minutes. Au-delà de ce délai, le participant est en échec conformément aux standards internationaux. Dans l’eau, les candidats doivent lancer un vêtement pour que la personne en détresse puisse s’y agripper. Outre ces interventions, les candidats doivent aussi démontrer qu’ils peuvent se libérer si la victime s’agrippe à eux.
Des techniques de réanimation ont aussi été évaluées. «On place le rescapé en position latérale de sécurité. Puis, on commence par deux insufflations et 30 massages cardiaques en faisant des compressions de la cage thoracique», ajoute le caporal Soureindra Seebaluck. Les aspirants pratiquent ces mouvements sur des mannequins et sur leurs collègues.
Des variations dans les contextes d’intervention sont également examinées. Par exemple, si une personne rejette, est en train de s’étouffer ou semble être blessée à la colonne vertébrale, des techniques spécifiques seront appliquées. «Si les sauveteurs n’utilisent pas les manoeuvres recommandées, cela peut aggraver l’état du rescapé», avance le caporal. Aux épreuves pratiques s’ajoutait la partie théorique issue des cours.
Selon Nicolas Bactora, examinateur et vice-président de la Royal Life Saving Society Mauritius, les examens se sont bien déroulés. «Les candidats ont respecté les paramètres. De plus, le temps était correct. Nous sommes satisfaits. Généralement, le taux de réussite aux examens est de 80 %.»
Une fois cette étape franchie, les sauveteurs peuvent exercer sur cinq plages mauriciennes. Depuis janvier 2015, les autorités ont institué un système de surveillance à Mont-Choisy, Flic-en-Flac, Tamarin, Blue-Bay et Belle-Mare. De telles interventions ont permis de secourir trois personnes de la noyade de janvier à février 2017 et 21 personnes en 2016.
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