Il a reçu un coup à la tête d’un enseignant. C’est la raison pour laquelle le père de cet élève de Lower VI dans un collège d’État a choisi de rapporter l’affaire au ministère de l’Éducation, mercredi 15 juin. «Cela fait un bout de temps que mon fils se plaint de la façon de faire de cet enseignant. Il me raconte que ce dernier a pour habitude de le taquiner en classe. Lundi, il a emmené mon fils dans une salle vide où il l’a frappé», souligne le père.

L’enseignant aurait tendance à faire des références inappropriées à l’égard des parents de l’élève. Mardi, le parent a rencontré la rectrice. Selon lui, devant les témoignages, l’enseignant aurait avoué avoir frappé l’élève. Or, au niveau de l’établissement scolaire, c’est un tout autre son de cloche. L’élève en question aurait «provoqué l’enseignant»…

«Cet incident s’est passé pendant les deux dernières périodes lundi après-midi. D’abord, l’élève a été en retard. Ensuite, avec ses camarades, il n’a pas cessé de déranger la classe. À un moment, il a été puni», indique-t-on. Devant les «provocations répétitives» de l’élève, l’enseignant aurait décidé de l’emmener dans le bureau de la rectrice. Cependant, une fois hors de la classe, l’élève se serait mis à insulter l’enseignant. D’où le fait de l’avoir frappé.

«Le prof a été provoqué. Il ne pouvait pas se laisser faire.» Interrogé, le parent rejette le fait que son fils a eu un comportement turbulent. Vikash Ramdonee, président de la Government Secondary Schools Teachers Union, affirme que «c’est vraiment dommage car tout est fait pour piéger les enseignants. J’espère que le ministère de l’Éducation trouvera des solutions adéquates à l’indiscipline». Au ministère, l’on avance prendre cette affaire très au sérieux et avoir initié une enquête.