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Partielle au nº 18: pas de candidat pour l’alliance Lepep ?
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Partielle au nº 18: pas de candidat pour l’alliance Lepep ?

Il est «peu probable» que l’alliance Lepep aligne un candidat lors de la partielle. Roshi Bhadain est-il trop fort ? L’opposition a-t-elle trop la cote ? Est-ce la crainte de recevoir un camouflet électoral ?
Rien de tout ça, avance un membre du MSM. «Si jamais Bhadain démissionne, c’est un siège qui revient à l’opposition. C’est donc aux partis de l’opposition de se battre entre eux. Nous avons d’autres projets à concrétiser plutôt que de nous focaliser sur une élection partielle qui n’a pas d’enjeu national…» N’est-ce pas un prétexte pour ne pas vérifier sa cote de popularité ? Ou d’impopularité ? Non, répond notre interlocuteur. «Nous ne pouvons pas nous laisser distraire par une partielle.»
D’ailleurs, lors d’une conférence de presse, samedi 18 juin, le porte-parole du gouvernement, Étienne Sinatambou, a déclaré que l’éventuelle démission de Roshi Bhadain était un «non event». Ceux qui disent que la partielle aura «force de référendum national se fourrent le doigt dans l’œil. Que le MMM, le PTr, le PMSD et Bhadain prouvent aux électeurs qu’ils peuvent tomber d’accord sur un candidat unique», renchérit une autre source au sein du MSM.
Il se chuchote, d’autre part, que le parti soleil préfère laisser le «champ libre» au Muvman Liberater. Qui aurait apparemment, lui, bien l’intention d’aligner un candidat. Ou une candidate. Mais là aussi, on se tâte, semble-t-il. Car, une défaite du parti porté par Ivan Collendavelloo serait synonyme de grosse claque.
En attendant, pour Shakeel Mohamed, chef de file des Rouges au Parlement, une élection partielle sera l’occasion pour la population de montrer son mécontentement. «Le résultat conduira à une conclusion et démontrera la tendance. Quant à la démission de Roshi Bhadain, nous n’avons aucune raison de croire qu’il ne fera pas ce qu’il a dit.»
Du côté du PMSD, aucune décision définitive n’a pas été prise quant à la marche à suivre en cas de partielle, apprend-on. Alors que les Mauves, eux, comptent bien présenter un candidat face aux urnes. Le sujet a été abordé hier, lors de la réunion du bureau politique. Le MMM se dit confiant d’une victoire, avec le soutien des «diehard» mauves au nº 18.
En chiffres
<p><strong>Rs 15 millions : </strong>c’est ce que coûterait un éventuel scrutin au nº 18. Une info confirmée par un ancien membre de la commission électorale. Celle-ci avait obtenu Rs 300 millions pour l’organisation des dernières élections générales, dans les 21 circonscriptions, en 2014.</p>
<p><strong>500 : c'est le</strong> nombre de fonctionnaires qui pourraient être mobilisés, dont le <em>Returning Officer</em> et deux <em>Deputy Returning Officers</em>, ainsi que de nombreux policiers. Le montant de l’allocation reversée à tout ce beau monde peut atteindre Rs 7 millions. Les premières dépenses sont encourues dès le <em>Nomination Day </em>et le reste est à mettre sur le compte de l’impression des bulletins de vote et de la logistique, notamment.</p>
<p><strong>Rs 2 millions : </strong>c’est ce que devra dépenser, au minimum, un candidat qui veut affronter les urnes. Cela comprend les véhicules, les collations offertes aux agents, entre autres. Avant le scrutin, il dépense en moyenne Rs 50 000 pour les réunions, dont la location des salles vertes, des chaises, etc. Le reste de l’argent est englouti par les T-shirts, banderoles, oriflammes, pour ne citer que ces «accessoires».</p>
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