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'Documentary Evidence' à la Reunionnaise: un dossier en béton armé contre Nassimah Dindar
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'Documentary Evidence' à la Reunionnaise: un dossier en béton armé contre Nassimah Dindar

Le JIR a publié des documents inédits qui mettent à mal la sénatrice Nassimah Dindar, et son époux, Ibrahim. C’est l'histoire d'une maison créole de renom, promise à la réhabilitation et finalement livrée à la démolition, nous apprend l’enquête journalistique de nos collègues du JIR, qui fait grand bruit à l’île soeur.
La presse réunionnaise s’intéresse à ce qu’on pourrait appeler la Dindargate, soit un scandale politico-financier, qui, comme le Yerrigadoogate, se fonde sur des documents écrits. En effet, les magistrats du Parquet national financier ont ouvert une enquête, à la suite des revelations du Journal de l’Ile en date du 14 octobre, sur la maison de la présidente du conseil départemental et sénatrice. C’est en 2010 que le couple Dindad a fait l’acquisition de cette maison creole classée, qui se trouve sur un terrain de 900 m2 avec jardin de 1300m2 dans les Bas de la Rivière pour 130 000 euros. L’enquête est menée de Paris. Les enquêteurs parisiens passent à la loupe le prix d’achat, qualifie de «bouchée de pain».
Dans un message qui circule sur Facebook, la sénatrice Nassimah Dindadr avait exprimé un «sentiment d’écœurement, de révolte et d’injustice de voir (son) lieu de vie exhibé de la sorte». «L'arrêt de mort de la maison Drouhet est signé le 29 décembre 2008 à Saint-Denis. Ce jour-là, Ibrahim et Nassimah Dindar passent devant le notaire pour acquérir un terrain d'environ 900 m2 sur lequel est édifiée une maison créole, située en contrebas de l'ancien hôpital Félix Guyon, lui-même inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques», révèle Eric Lainé, journaliste du JIR.
Outre le scandale entourant sa maison, Nassimah Dindar fait face a d’autres fâcheuses affaire en justice. Il y a l’enquête sur le foyer de Terre-Rouge qui n'est pas soldée, et le fonctionnement du Glaive et celle sur sa maison. Mais d'autres dossiers encore pourraient intéresser la justice bientôt : des soupçons d'emplois fictifs et des notes de taxis parisiens très élevées.
Comme deuxième volet de son enquête, le JIR cite aussi Jean-Claude Coindin, patron de Cases Creoles Construction, qui avait été contacte en 2011 par Nassimah Dindar pour la construction-renovation de la villa en question. «J’étais content car on allait construire la maison d’une personnalité. Pour moi, c’était une maison à mettre dans mon book plus tard. Mais ca c’est un peu mal passé, contrairement à ce que j’avais pensé. On a commence le chantier et après on l’a arrêté car elle n’avait plus de financement pour nous régler», explique l’homme d’affaires Coindin, qui est aussi le patron de Piment TV et musicien à ses heures libres. (Source : JIR)
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