La sérénité est de mise du côté des deux entraîneurs de beach volley. Reza Itoola (masculin) et Pascal Ava (féminin) affirment que leurs protégés ont eu une bonne préparation en vue du tournoi de qualification africain des Jeux du Commonwealth prévus du 26 au 29 octobre en Sierra Leone.

Comme déjà indiqué, les deux paires qui défendront les couleurs mauriciennes à Freetown sont Gilbert Alfred/Akash Doobraz en masculin et Vanessa Chellumben/Liza Bonne en féminin. La délégation a quitté Maurice le mardi 24 octobre pour un voyage qui promettait d’être long. En effet, il lui fallait d’abord se rendre à Nairobi au Kenya avant de mettre le cap sur Accra au Ghana et ensuite rallier Freetown en Sierra Leone.

Préparation aux 10es Jeux des îles de l’océan Indien

Pour Reza Itoola, ce tournoi est avant tout une étape dans la préparation pour les 10es Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) qui se tiendront à Maurice en 2019. «Ce tournoi nous permettra de faire un constat, de voir où nous en sommes. Nous participons régulièrement à des compétitions au niveau africain depuis 2011 et nous voyons que les nations du continent ont pris conscience de l’importance d’une bonne préparation en beach volley, dira-t-il. On voit, à titre d’exemple, que le pays hôte a pris part aux Championnats du monde en août. Ce qui montre que ces pays ont de l’ambition.»

L’entraîneur de la sélection masculine estime donc que le frottement avec de tels adversaires sera un très bon tremplin en vue des JIOI de 2019. «Cela n’a pas été facile de constituer la sélection finale car tous les présélectionnés ont accompli de gros progrès au fil des six semaines de préparation. Je pense que le fait que Gilbert (Alfred) et Akash (Doobraz) jouent ensemble depuis un bon moment sera un avantage pour eux. Ils possèdent aussi une bonne expérience au niveau international. Mais quoi qu’il en soit, ce tournoi n’est pas une finalité», ajoute Reza Itoola.

Partenaires de longue date

Si Alfred et Doobraz sont des partenaires de longue date, tel n’est pas le cas de Vanessa Chellumben et Liza Bonne qui seront associées pour la première fois dans un tournoi de beach volley. «Depuis le départ, j’étais à la recherche de joueuses qui attaquent pour composer la sélection. Ceci parce qu’au niveau africain, le jeu est axé sur l’attaque et la puissance. Cela a déterminé mon choix. Mais je dois dire que toutes les filles se sont bien comportées à l’entraînement. Celles qui viennent de débuter le beach volley se sont bien adaptées. Il y a donc eu une bonne progression», confie Pascal Ava.

Le technicien veut attendre de voir les forces en présence avant de fixer un objectif pour ses protégées. «On ne peut pas prévoir comment les choses vont se dérouler. J’attends de voir les adversaires pour me prononcer. Toutefois, je suis certain que les filles réaliseront un bon résultat. Elles ont compris ce que l’on attend d’elles», poursuit-il.

Meilleures conditions climatiques

Les deux entraîneurs nationaux se réjouissent aussi du fait que les conditions climatiques seront meilleures en Sierra Leone qu’au Mozambique pour la Coupe d’Afrique des Nations senior en mai. «Au Mozambique, il fallait lutter contre un vent fort mais cette fois, nos joueurs ne seront pas confrontés à ce problème», relèvent-ils.

Le président de l’Association mauricienne de volley-ball (AMVB), Fayzal Bundhun, s’attend lui aussi à une performance satisfaisante. «Nous connaissons la valeur des équipes africaines désormais. Les sélectionnés ont eu une bonne préparation et ont suffisamment d’expérience. Je suis confiant qu’ils réaliseront un bon résultat. Ce tournoi servira de base à notre préparation pour les JIOI car celle-ci a déjà débuté contrairement à ce que disent certaines personnes de mauvaise foi», fait ressortir l’homme fort du volley-ball mauricien.