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Coups de cœur de l’express: Brian François Fils, la relève

3 janvier 2018, 21:00

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Coups de cœur de l’express: Brian François Fils, la relève

Il a fait de l’ombre à Géraldo Thomasoo et AnneJelina Bégué en Croatie cette année. Contrairement à ses aînés, respectivement, double champion du monde 2005 et 2006 et vice-championne du monde 2012, il est revenu des championnats du monde de boxe française savate avec une médaille de bronze. C’était l’unique médaille de la délégation. La relève est assurée. 

C’est dans la catégorie des -65 kg que le tireur s’est distingué les 22, 23 et 24 juin à Varazdin en combat. Agé de 24 ans, il avait disputé trois combats à la compétition mondiale. Avec une victoire contre l’Iranien Hamzeh Moradian et une défaite contre le Russe Bekkhan Sadaev, il avait terminé en deuxième position de sa poule .
 Son classement lui a permis de rejoindre les demi-finales. Face au Français Amine Feddal, il devait s’incliner après un combat serré.

D’origine rodriguaise, Brian François Fils est tombé dans la marmite de la boxe française savate il y a 12 ans. C’est sa sœur, Angélique Philippe, qui l’avait inscrit à l’école de boxe de Grande-Montagne en 2006. Un peu téméraire, l’adolescent devait apprendre à canaliser son énergie. «Dans un premier temps, le ring me permettait d’évacuer mes frustrations», nous racontait-il. 

Agé de 23 ans, JeanFrançois Fils dit avoir trouvé son équilibre grâce à la boxe française. En 2015, il avait une première expérience mondiale aux championnats du monde juniors en France. Il avait, aussi, remporté une médaille de bronze. 

L’objectif du Mauricien est, désormais, de disputer une première finale mondiale. Ce rendez-vous est prévu en 2019. Ambitieux, il rêve du titre. Comme Mario Bienvenu, premier champion du monde mauricien de la discipline, il espère donner un nouveau souffle à son sport. 

En attendant, il se perfectionne à Rodrigues avec son coach, Sydney Jolicoeur. Bon technicien, Brian François Fils compte, surtout, sur ses qualités de puncheur pour atteindre son objectif. Après deux ans à Maurice, le tireur a préféré rentrer sur son île na- tale où il exerce comme maçon.

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