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Bar Council: un moratoire accordé à Sanjeev Teeluckdharry

13 septembre 2018, 13:35

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Bar Council: un moratoire accordé à Sanjeev Teeluckdharry

Une semaine. C’est le délai accordé à Me Sanjeev Teeluckdharry pour se présenter devant le Bar Council. Cela, afin d’expliquer pourquoi le Conseil de l’ordre des avocats ne devrait pas le suspendre. Cela, dans le cadre de l’affaire de la violation du code d’éthique de la profession d’avocat. C’est dans une lettre adressée à l’ancien Deputy Speaker ce jeudi 13 septembre que le barreau a communiqué ce moratoire. 

Ce que lui reproche le Bar Council ? Selon Me Yahia Nazroo, secrétaire de l’Ordre des avocats, c’est sa conduite. En effet, lors d’une interview accordée aux journalistes dans son bureau, on voit Sanjeev Teeluckdharry faisant voltiger le rapport de la commission d’enquête sur la drogue tout en menaçant de le jeter à la poubelle. Ce qui serait une violation au code d’éthique de la profession. «Le Bar Council veut lui permettre de s’expliquer et donner une raison pourquoi il ne devrait pas être suspendu de ses fonctions», a déclaré Me Yahia Nazroo. 

L’express a tenté d’avoir la réaction de Sanjeev Teeluckdharry. Il est resté injoignable. 

 

Les démêlés de l’avocat

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;ex<em>-&laquo;Deputy Speaker&raquo;</em> et membre du Mouvement socialiste militant a deux affaires en attente devant la Cour suprême. Le Bar Council les avait référées devant cette instance judiciaire. L&rsquo;avocat avait tenu des propos critiques contre le Directeur des poursuites publiques (DPP). Il avait allégué que le DPP avait agi de mauvaise foi. Cela, en poursuivant Rakesh Gooljaury, malgré la décision de la police et du gouvernement de lui accorder l&rsquo;immunité dans l&rsquo;affaire Roches-Noires. Il avait avancé que Me Satyajit Boolell avait voulu &laquo;régler ses comptes&raquo; parce qu&rsquo;un proche du patron de Fashion Style avait fait une déposition contre lui dans l&rsquo;affaire Sun Tan.&nbsp;</p>

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;autre procès est lié à l&rsquo;affaire Michaela Harte. La Cour suprême lui reproche d&rsquo;avoir fait référence à une pièce de document non autorisée d&rsquo;un ancien juriste du bureau de l&rsquo;Attorney General, sachant que le juré dans le procès sur le meurtre de l&rsquo;Irlandaise était le père dudit officier. Il lui est reproché d&rsquo;avoir essayé d&rsquo;influencer indûment le jury en violation des articles 2.3 et 3.10 du code d&rsquo;éthique.</p>

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