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Red bull car park drift series au Liban : dure initiation pour Shehzad Sooroobally
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Red bull car park drift series au Liban : dure initiation pour Shehzad Sooroobally

Le jeune King of Drift mauricien, Shehzad Sooroobally, n’a pu passer le premier tour à la finale de la dixième édition des Red Bull Car Park Drift Series 2018 à Beyrouth au Liban, dimanche 23 septembre. Malgré un pilotage précis et un beau passage, notamment dans le «huit», dans les deux box et au «ballon», il n’a obtenu que 144 points, insuffisants pour être dans le Top 8 (sur 17 pilotes) de la première manche et ainsi se qualifier pour la demi-finale. C’est le Libanais Oliver El Kik, coach de drift, qui s’est adjugé le titre et cela, devant son public.
En faisant quelques fautes techniques aux flipper et gate et dans la difficile «spirale» de fin de parcours, Shehzad Sooroobally a perdu beaucoup de points. De plus, les juges du Red Bull Car Park Drift ont alloué des points pour le bruit des moteurs et la fumée dégagée par les pneus, qui ajoutent au caractère spectaculaire du drift de chaque concurrent. Face aux voitures modifiées plus puissantes des autres concurrents, la BMW E30 du Mauricien, malgré ses qualités, ne faisait pas le poids.

Cette finale internationale disputée sur un parking proche de la célèbre Place des Martyrs de Beyrouth a vu la victoire du Libanais Oliver El Kik, sur une Nissan 350Z. Ce coach de drift a précédé de très peu son compatriote Kifah Hilal sur une BMW E30 (374 points au vainqueur contre 370 au deuxième). La troisième place est revenue à l’Egyptien Hisham Al Khateeb sur une Nissan Silvia. Le quatrième pilote de la finale 2018, le Libanais Fadi Boustany, a été frappé par la malchance, la roue arrière droite de sa BMW E46 se détachant après seulement quelques mètres de drift.
Propre voiture
«Le circuit était difficile, surtout avec une surface un peu trop glissante pour que ma voiture puisse donner un bon contrôle et faire beaucoup de fumée avec les pneus. Mais je suis content d’avoir pu conduire ma propre voiture, ce qui m’a permis de faire un pilotage aussi précis que possible et d’avoir montré au public et aux juges lors de cette finale internationale que les pilotes mauriciens savent se débrouiller», a expliqué Shehzad Sooroobally. «C’est ma deuxième participation à cette finale international et après avoir vu les performances des autres, je constate que nous, les Mauriciens, avons encore beau- coup de chemin à faire pour arriver au niveau des meilleurs en termes de véhicules, même si mes camarades au Red Bull Car Park Drift chez nous, et moi-même, avons fait beaucoup de progrès. Je tiens à remercier mes parents, mon équipe, et bien sûr Red Bull, pour leur soutien.»

Contrairement aux années précédentes, le pilote mauricien a pu participer à la finale internationale des Red Bull Car Park Drift Series avec sa voiture. La BMW E30 a été expédiée au Liban et rapatriée aux frais de Red Bull, qui paie aussi le déplacement et l’hébergement du pilote mauricien. Lors des quatre participations mauriciennes précédentes, les champions locaux (Emmanuel d’Hotman à trois reprises et Shehzad Soorabally déjà l’année dernière) avaient dû utiliser des voitures de drift de location à Dubaï, à Oman et au Koweït, où avaient lieu la finale.
L’édition 2018 à Beyrouth a accueilli 17 pilotes venant d’Algérie, d’Arabie Saoudite, d’Egypte, des Emirats Arabes Unis, de Jordanie, du Liban, du Maroc, d’Oman, du Quatar, de Tunisie, de Turquie, et bien sûr de Maurice. Le Liban, pays hôte, présentait trois pilotes. Le jury était composé d’experts internationaux en drift : Aleksandr Grinchuk, Robbie Nishida, Mike Whiddett et Eli Ghanem.

Les critères pour allouer des points étaient entre autres la précision dans le pilotage et dans les passages imposés (50 points pour les deux box, 20 dans la «spirale», 60 pour les deux flipper par exemple), ainsi que le caractère spectaculaire de chaque voiture, en tenant compte de son look et de la quantité de bruit et de fumée pendant le drift.

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