Une bande sonore actuellement en circulation met à mal Poorun Bhollah, l’ancien président de la Fédération mauricienne d’haltérophilie (FMH), dont il occupe actuellement le poste de secrétaire administratif. Dans cet enregistrement, Poorun Bhollah semble avoir maille à partir avec le nouveau directeur technique national (DTN) Constantin Dabija.

On ne sait pas exactement sur quoi porte l’échange musclé, mais à un certain moment, on entend l’un des interlocuteurs lancer à l’autre : «Keep your money with you and we f*** your Games (NdlR : les JIOI 2019).» Et de poursuivre : «The federation will f*** you, your money, your Ministry (NdlR : le ministère de la Jeunesse et des sports), your athletes.»

Mis au courant de ce clash verbal, le ministère a décidé d’initier une enquête. Entre-temps, Poorun Bhollah ne pourra plus accéder aux infrastructures sportives tombant sous la responsabilité du ministère. Le Mauritius Sports Council va également geler tout soutien financier pour le poste de secrétaire administratif de la FMH. Rappelons que Poorun Bhollah se retrouve déjà en mauvaise posture suivant le vol de luminaires au village des Jeux du Commonwealth en Australie, en avril dernier.

Par ailleurs, le Trust Fund for Excellence in Sports a suspendu le State Recognition Allowance Scheme d’un ancien athlète récemment devenu président d’une fédération. Le principal concerné n’a jamais obtenu de médaille aux Championnats d’Afrique au cours de sa carrière de sportif. Lors d’une sortie sur le continent noir, il avait pris la sixième place avant d’être reclassé à la suite d’un cas de dopage et a donc terminé 5e.

Or il aurait lui-même attesté avoir reçu une médaille dans cette compétition et a apposé sa signature. Il était à l’époque le secrétaire général de la fédération. Le ministère n’écarte d’ailleurs pas une action en justice dans ce qui est considéré comme une fraude.

D’autre part, Désiré Pierre-Louis, spécialiste du 800m dans les années 90 et médaillé aux Jeux de la Francophonie, vit actuellement aux USA. Il a produit un certificat de caractère émanant de son pays d’adoption. Le ministère a sollicité un avis légal en vue de la validation de ce document.