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Adhésion du Sri Lanka aux Jeux des îles: pas de décision en l’absence d’un représentant

18 février 2019, 12:45

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Adhésion du Sri Lanka aux Jeux des îles: pas de décision en l’absence d’un représentant

La demande d’adhésion du Sri Lanka au Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) devait être étudiée ce lundi 18 février par le Conseil international des Jeux (CIJ). Or, cette décision a été reportée à demain, aucun représentant du Sri Lanka n’étant présent.

Le CIJ attend une correspondance de ce pays pour connaitre réellement son intention et se prononcer.

La ligne droite finale des préparatifs avant les JIOI 2019 a été entamée aujourd’hui avec la première journée de travail des membres du CIJ. Ces derniers se sont réunis à l’hôtel Voilà Bagatelle à partir de 9 heures. La demande d’adhésion du Sri Lanka et la visite des différents sites de compétition étaient les principaux dossiers de ce premier acte.

Initialement impliqué dans le projet d’organiser des Jeux interîles, le Sri Lanka ne s’est jamais aligné au rendez-vous indianocéanique. Un manquement que le CIJ espère corriger. La demande d’admission du Sri Lanka devait être débattue aux alentours de 11 heures et soumise au vote des membres du CIJ. Mais son représentant n’était pas là.

Maurice n’a pas d’objection à ce qu’un nouveau pays vienne s’ajouter à la liste des participants et l’a fait savoir par le biais du président du Comité olympique mauricien (COM). «C’est, selon moi, le dossier le plus important. Je suis pour l’adhésion du Sri Lanka qui, rappelons-le, est un membre fondateur des JIOI.  La présence des Sri Lankais apportera plus de compétitivité et pourrait constituer un candidat crédible dans l’organisation des JIOI 2023», estime Philippe Hao Thyn Voon.

Si la demande du Sri Lanka est acceptée, ce pays du sous-continent indien devrait effectuer le déplacement à Maurice avec une délégation symbolique durant les JIOI 2019. Le CIJ devrait préconiser le déplacement de 100 athlètes. «C’est une question très importante et en principe, il n’y a aucun souci que les Sri Lankais prennent part aux Jeux. Mais comme Maurice est déjà bien avancé dans les préparatifs, les Sri Lankais seront représentés dans trois ou quatre disciplines uniquement», souligne Antonio Gopal, le président du CIJ.

«Réattribuer l’organisation»

La visite de tous les sites de compétition rythmera également cette première journée. À ce sujet, Antonio Gopal n’a pas de doute quant à l’avancée des travaux. «Je suis certain que les travaux avancent bien mais il est de notre devoir de bien vérifier et de tirer nos conclusions», précise le Seychellois.

La journée de demain sera marquée par le dossier de candidature pour les JIOI 2023 et le tant attendu tirage au sort des sports collectifs. En ce qui concerne le premier item, Philippe Hao Thyn Voon ne souhaite pas que le drapeau des Jeux soit remis à un candidat potentiel à l’organisation à la fin des JIOI 2019. «Il faut éviter que se répète le scénario de 2015 quand les Comores s’étaient vu attribuer l’organisation avant que Maurice ne prenne le relais. Je proposerai au CIJ de ne remettre aucun drapeau. Nous le ferons après lorsqu’un candidat crédible se manifestera», explique le membre du CIJ. Un avis que ne partage pas forcément Antonio Gopal. «Nous devons faire la passation de drapeau. Nous verrons ensuite s’il faut réattribuer l’organisation», confie le président du CIJ.

Le Comité d’organisation des Jeux des îles (COJI) présente son rapport demain également. «Le 31 janvier, nous avons eu une grande réunion avec les responsables de toutes les commissions qui ont effectué un état des lieux. Les responsables des commissions resteront en stand-by afin de répondre à d’éventuelles questions du CIJ. Ils seront à même de donner des détails techniques si le besoin se fait sentir», explique Jean-Pierre Sauzier, le CEO du COJI.

Le tirage au sort des sports collectifs aura lieu aux alentours de 13h30. Il sera suivi d’une conférence de presse à 14h30.

 


Visite des sites: pas d’accès pour la presse

<p style="text-align: justify;">Les journalistes ne seront pas autorisés à visiter les sites de compétitions cet après-midi. Si les membres de la presse pourront accompagner les membres du CIJ, du COJI et du ministère de la Jeunesse et des Sports sur les différents lieux, ils devront toutefois attendre à la porte le temps que les responsables terminent leurs inspections. Une décision qui ne manque pas de faire sourciller surtout qu&rsquo;Antonio Gopal ne voit pas d&rsquo;objection à ce que les membres de la presse soient admis au cours des inspections. <em>&laquo;Je ne comprends pas cette décision et personnellement, ça ne me dérange pas que les journalistes puissent avoir accès aux sites de compétition. Cette décision ne vient pas du CIJ mais des instances locales et je respecte leur décision&raquo;, </em>confie le président du CIJ.</p>

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