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JIOI 2019 - Complexe sportif de côte-d’or : Le centre aquatique commence à sortir de terre
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JIOI 2019 - Complexe sportif de côte-d’or : Le centre aquatique commence à sortir de terre

S’il y a bien une question qui trotte dans toutes les têtes actuellement, c’est celle de savoir si le complexe multisport de Côte-d’Or sera prêt à temps pour les 10e Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI). A J-100 du coup d’envoi de l’événement indianocéanique, le gouvernement, qui avait crié sur tous les toits qu’il organiserait la quasi-totalité des disciplines à Côte-d’Or, s’est depuis longtemps résigné et s’appuie désormais sur le plan B pour sauver la mise.
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Ainsi, depuis huit mois, quatorze infrastructures sportives déjà existantes subissent des travaux de rénovation. Il s’agit du complexe sportif de Vacoas (gymnase Pandit Sahadeo, centre national de boxe, centre national d’haltérophilie), le stade George V, le stade AugusteVollaire, le stade St-François-Xavier, le stade de Quartier-Militaire, le centre national de badminton à Rose-Hill, le complexe sportif à Beau-Bassin (piscine Serge-Alfred, dojo et centre national de tennis de table), le gymnase de Phœnix, le centre de jeunesse d’Anse-la-Raie et le stade GermainCommarmond. Il faut ajouter les deux sites se trouvant à Rodrigues, en l’occurrence le stade Camp-du-Roi et le gymnase Malabar.

On a longtemps craint que les infrastructures ne soient pas prêtes à temps. Est-ce toujours une inquiétude fondée ? Sur le vaste chantier de Côte-d’Or, toutes les ressources se focalisent désormais sur la construction du centre aquatique qui pourrait accueillir les épreuves de natation. L’express avait effectué une visite des lieux en juillet 2018. Ce premier constat avait permis de voir le retard dans les travaux. A ce moment, seules quelques bases avaient été posées sur un chantier quasi-désert.
Neuf mois après, nous nous y sommes de nouveau rendus. Evidemment, l’accès nous a été refusé. Nous avons, toutefois, pu nous faufiler discrètement sur le site et autant dire que l’entrepreneur, China State Construction Engineering Corporation Ltd, a donné un sérieux coup d’accélérateur au projet. La construction de deux piscines, dont une pour l’échauffement, avant les compétitions, et un autre bassin de 50 mètres avec 10 couloirs répondant aux normes de la Fédération internationale de natation (FINA) destiné aux épreuves, est à un stade avancé.
«Les progrès sont positifs»
Sur l’un des sites, la toiture est presque déjà complétée tandis que l’aménagement des tribunes est en passe d’être terminé sur l’autre. Dans la grisaille si caractéristique de cette partie de l’île, les ouvriers, pour la plupart originaires de Chine et du Bangladesh, se relaient nuit et jour. D’ailleurs, l’entrée principale, située sur la route menant à Verdun, a déjà été goudronnée et les quelques bases du début ont laissé place à d’impressionnantes infrastructures.

Au milieu des grues et des tractopelles, à J-100, il faudra encore compléter la construction des aires de stationnement, des rampes d’accès, les tribunes et surtout des passages goudronnés pour permettre au public et aux voitures d’accéder aux sites de compétition.
Au départ, les prévisions faisaient mention de l’inauguration du centre aquatique de Côte-d’Or pour le 15 mai 2019. A un peu plus d’un mois de la date de livraison, une sacrée course contre-la-montre est donc engagée par les responsables du projet. Les pluies qui arrosent presque quotidiennement cette région de l’île, ne sont pas pour aider les ouvriers qui se relaient jour et nuit sur ce chantier. Lorsque les travaux seront achevés, le complexe sportif aura englouti environ Rs 3,9 milliards, soit Rs 700 millions de plus que le montant prévu au départ.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Stephan Toussaint, fait confiance aux responsables des différents chantiers. «Au niveau des infrastructures, les progrès sont positifs. En moyenne, les travaux ont été complétés à 50 %. Sur certains sites, le pourcentage est de 70 %, sur d’autres 60 % alors que sur certains on en est à 30 %. Mais les plus gros travaux se termineront bientôt et il ne restera plus que des retouches à faire ci et là. Je suis très confiant de ce côté-là», a-t-il affirmé à l’express.
Les autres sites. Un coup d’accélérateur est nécessaire
A l’instar de Côte-d’Or, les travaux de rénovation sont également d’actualité sur 14 autres infrastructures sportives déjà existantes. Nous nous sommes rendus au complexe sportif de Vacoas il y a quelques jours. Pour la présente édition, seul le gymnase «Pandit Sahadeo» pour le volley-ball et le centre national de boxe seront utilisés pour accueillir des compétitions. Le revêtement du sol a été enlevé pour faire place à une surface neuve qui sera offerte par la Fédération internationale de volley-ball. Toutefois, l’Association mauricienne de volley-ball n’est, semble-t-il, pas encore au courant de la date de livraison du «Taraflex». A l’arrière du gymnase, une salle de musculation sera annexée mais à 100 jours du début des hostilités, les travaux semblent s’éterniser. Quant à la réfection des gradins, elle n’a même pas encore débuté. S’agissant du centre national de boxe, les travaux avancent au petit trot. A l’extérieur s’amoncelle du béton et de la terre tandis que le va et vient des camions est incessant. Sur les autres sites, les travaux avancent mais l’impression qui se dégage, c’est qu’un bon coup d’accélérateur est nécessaire.


Stade George V: la pelouse installée
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<p>Nous évoquions, il y a deux semaines, les travaux en cours au stade George V à Curepipe. L’enceinte a été choisie pour accueillir plusieurs matches de football, et, notamment la rencontre inaugurale et la finale. Depuis la semaine dernière, les responsables du chantier ont commencé à poser la pelouse. Seul hic pour le moment, l’herbe ne pousse pas aussi rapidement que les contracteurs l’auraient souhaité comme on peut le constater sur la photo. Heureusement que les JIOI 2019 n’auront pas lieu avant trois mois.</p>
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