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JIOI 2019 - Volley-ball: Sélection masculine, la génération 2019 émule celle de 2003

29 juillet 2019, 18:00

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JIOI 2019 - Volley-ball: Sélection masculine, la génération 2019 émule celle de 2003

Il faut tirer un grand coup de chapeau à la sélection masculine de volley-ball. Elle est montée en puissance de match en match et a terminé en apothéose en décrochant la médaille d’or.

16 ans qu’on attendait cela ! La sélection entraînée par le duo Zoran Kovacic/Melchior Miniopoo a mis fin à cette longue traversée du désert en dominant Madagascar en finale. Après une entrée en matière que l’on qualifiera de timide face à Mayotte en poule (succès 3-0 tout de même), Stephan Moonisamy et ses camarades ont été bien plus à l’aise contre les Seychellois. La première place de la poule A en poche, c’est face à La Réunion qu’elle a disputé la demi-finale. Ils se sont montrés solides pour avoir le dernier mot à l’issue du tie-break.

La finale, elle, a été à sens unique. Les Mauriciens l’ont maîtrisé de bout en bout. Jamais, ils n’auront donné la chance aux Malgaches – pourtant loin d’être des manchots – de croire qu’ils pouvaient inverser la tendance. En une heure et 22 minutes, l’affaire était pliée en trois manches, 25-16, 25-22 et 25- 18. Ce groupe, composé de plusieurs jeunes éléments, dont sept Rodriguais, se pose en digne héritier de celui de 2003, alors coaché par l’actuel président de l’Association mauricienne de volleyball (AMVB), Fayzal Bundhun.

«C’est une belle récompense pour tous les efforts que nous avons consentis. Laisser nos familles pour venir nous entraîner et rentrer tard chez soi pendant des mois et des mois, ce n’est pas évident. Je remercie les anciens qui étaient en contact avec moi et qui m’ont donné de précieux conseils. Je dédie cette médaille d’or à ma femme qui m’a toujours soutenu. Les Malgaches étaient de sérieux adversaires mais l’apport du public a été extraordinaire», résumait Stephan Moonisamy, le sympathique capitaine de la sélection.

Melchior Miniopoo a savouré la médaille d’or en tant qu’entraîneur après l’avoir fait en tant que joueur en 1990 à Madagascar. «Je ne peux pas expliquer ce que je ressens. De la joie certainement mais c’est plus fort encore. C’est immense. Lors de mes précédentes interviews, j’ai fait comprendre entre les lignes que nous visions la médaille d’or mais je ne voulais pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Il fallait voir le comportement de toutes les équipes. Notre sélection est montée en puissance. De concert avec Zoran (Kovacic, le DTN) et les joueurs, nous avons préparé des combinaisons tactiques. Nous n’avons pas joué de la même façon à tous nos matches. Aujourd’hui (samedi), en finale, les joueurs ont fait preuve d’un calme exemplaire. Ce sont de grands joueurs», a-t-il confié.

Pour les filles, il y a un peu de déception car on espérait les voir également sur la plus haute marche du podium. A l’arrivée, elles décrochent le bronze. Les deux entraîneurs, Zoran Kovacic et Martine Bistoquet-Macaque attribuent ce résultat au manque d’expérience. C’est sans doute le cas. Mais au sein de cette équipe, il existe beaucoup de potentiel et il faudra continuer à encadrer ces filles qui arriveront définitivement à maturité dans quatre ans!

 

Medailles

<p style="text-align: justify;">Pays Or Ar Br Total<br />
	Maurice 1 0 1 2<br />
	Seychelles 1 0 1 2<br />
	Madagascar 0 2 0 2</p>

 

Selections mauriciennes

<h3 style="text-align: justify;">Sélection masculine</h3>

<p style="text-align: justify;">Or : Stephan Moonisamy, Kevin Larose, Jason Radoo, Hansley Casimir, Allan Esther, William Polimon, Fabrice Pierre-Louis, Brian Perrine, Tommy Labour, Yannick Bouti, Didier Perrine, Steward Joseph</p>

<h3 style="text-align: justify;">Sélection féminine&nbsp;</h3>

<p style="text-align: justify;">Bronze : Vanessa Chellumben, Lucy Latour, Alison Labour, Valentine Paul, Alexie Elmire, Kerry-Ann PierreLouis, Rachel Christine, Manuella Cupidon, Ann-Jelissa Perrine, Aurélie Mohungoo-Bouti, Rachel Etiennet, Kurbie Perrine</p>

 

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