«Ale Moris, Ale Moris, Ale Moris…» Sa rezone touzour dan mo la tet.  Moris nu patri… Moris nu mama… Encore ene fois to rane to peup fier de toi… Notre jeunesse a porté très haut notre quadricolore. Bravo Moris…

«Nu ti ene sel lepep, ene sel nation» et oui nou «ti» ! Qui pourra me prouver le contraire aujourd’hui ? Triste pou mo ti zil. Les élections sont devant la porte… Division assurée, n’est-ce pas messieurs les politiciens ?

Quand le PM Pravind Jugnauth a pris l’engagement que ces 10e Jeux se dérouleront à Moris, il a donné l’occasion à ce peuple merveilleux de se réunir, de vivre en harmonie. Mais le peuple a fait encore mieux. Il a supporté ses athlètes de tout coeur, à plein poumon. «Nu ban… to ban» pas ti éna place dans nu stade. Toute l’île Maurice s’était réunie pour vivre ses plus beaux jours depuis l’indépendance.

Tenez, je vous raconte une anecdote. Je me souviens de ce match face à Mayotte, en demi-finale de foot au stade George V. J’étais assis à côté d’un vieux monsieur avec sa longue barbe blanche, d’une autre communauté. Quand Kevin Perticots a marqué, je me suis retrouvé dans les bras de ce monsieur. On criait de joie, on était tous unis. Vive le sport, messieurs les politiciens !

Nu ti peuple, nu ti maléré : on a dépensé de notre poche pour encourager nos athlètes ! On a payé pour supporter notre pays. En famille, on a chanté, on a dansé au son du séga. Quand on voit les politiciens de tous bords venir au stade pour supporter nos athlètes on doit être fiers ! C’était la fête à l’unisson, pas de jurons, pas d’incidents.

En revanche, qu’est-ce qu’on voit au parlement ? Des insultes : bouffon, batchiara, amene to madam… Ou le fameux “I Order You Out”. Chers amis parlementaires, de grâce, prenez exemple sur nos athlètes qui ont fait d’énormes sacrifices durant des années pour porter haut le quadricolore. Vous divisez pour nous diriger. «Nu mama Moris pe souffert».

Monsieur le PM, la jeunesse mauricienne compte beaucoup sur vous. Nos jeunes ont prouvé à travers leurs performances qu’ils méritent mieux que certains parlementaires qui touchent des fortunes. Soyez sévères avec ceux qui sèment la division. Vous avez le pouvoir d’encourager la jeunesse à se surpasser à nouveau.