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HSC 2019: à la rencontre des lauréats
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HSC 2019: à la rencontre des lauréats

Modern College
Megduth Sanmukhiya, héros de son école et star de sa famille

Megduth Sanmukhiya. Retenez bien son prénom. Il est le lauréat du collège Modern, à Flacq, côté Sciences. Une réussite personnelle et familiale.
Le jeune homme avance qu’il ne s’attendait pas à être lauréat et ne peut que se réjouir de sa performance en voyant les larmes de fierté de sa mère et l’effervescence au collège à son arrivée. Modeste, Megduth Sanmukhiya avoue qu’il n’a pas travaillé pour être lauréat mais uniquement pour réussir.
Quant au fait qu’il est le fils du recteur, il soutient l’avoir bien vécu. «Comme tous les enfants du monde, je me donne toujours à fond pour faire la fierté de ma famille peu importe leur statut professionnel.» Son professeur d’anglais, qui était en congé maternité, a fait le déplacement pour le féliciter.
Yogeshwurnath Sanmukhiya, recteur du collège, ne cache pas sa joie et sa fierté quant à la performance de son fils et souhaite que ce dernier inspire les autres élèves. «Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit lauréat mais ses professeurs me l’affirmaient souvent», a-t-il indiqué.
Même son de cloche du côté de Megnath Sanmukhiya, le grand-père de Megduth et Manager et fondateur de l’établissement, qui affirme que le travail paye toujours. «C’est un excellent cadeau d’anniversaire pour mes 81 ans, que j’ai fêtés lundi.»
En attendant, Megduth Sanmukhiya compte poursuivre ses études à l’étranger en chimie et revenir «servir le pays». Quant à l’idée de reprendre la direction de l’école, il souligne que seuls le destin et le hasard pourront le dire.
GMD Atchia
Deux nouvelles têtes couronnées

Les années se suivent et se ressemblent pour le collège GMD Atchia, situé au Boulevard Victoria, à Port-Louis. En effet, le collège d’État a obtenu deux lauréates nommément Eugénie Lam Cham Kee et Nuha Shifa Krumtally. Les deux filles font la fierté de tout le personnel. Pour Eugénie Lam Cham Kee, 18 ans, sa force et son soutien, elle les a puisés de sa famille. «Mais je dois aussi dire que mes professeurs ont toujours répondu présent.»
Elle confie qu’elle a travaillé dur pour atteindre cet objectif. «Il y avait aussi de la pression venant des professeurs qui me donnaient beaucoup de devoirs à faire. J’ai réussi à rendre mes parents et mon école fiers de moi.»
Par ailleurs, la lauréate pense que l’obtention des cinq credits est importante aux examens du School Certificate (SC). «Le niveau du SC et celui du HSC ne sont pas comparables. Et il faut que les gens le comprennent.» À présent, la jeune fille envisage son prochain départ. Direction le Canada, où elle va entamer ses études d’actuaire.
Lakshmi Ramsurrun : «l’absentéisme explique qu’il n’y ait pas 100 % de réussite»
<p>L’adjointe au recteur, Lakshmi Bisnauthsing Ramsurrun, explique que le collège GMD Atchia est passé à côté d’un taux de 100 % de réussite. Sur les 137 collégiennes qui ont pris part à ces examens, sept ont échoué. Pour elle, l’explication est simple : l’absentéisme. «Au troisième trimestre, ces filles ont été souvent absentes. Elles se sont peut-être trop concentrées sur les leçons particulières.» Selon Lakshmi Bisnauthsing Ramsurrun, il faudrait que les parents réalisent que les professeurs font leur maximum au collège pour la réussite des élèves.</p>
Rabindranath Tagore Secondary School
Karanveer et Bhav, deux amis et le même titre

Ils ont révisé ensemble et se sont soutenus mutuellement. L’amitié entre Karanveer Hoolash et Bhav Culleechurn, du Rabindranath Tagore Secondary School, a commencé en Form I (maintenant connue comme le Grade 7). «Nous étions amis, oui mais c’est en Form IV que nous nous sommes rapprochés. Nos sujets nous ont menés à nous voir plus souvent», d’Îlot. Il est arrivé à l’école en compagnie de sa mère, femme au foyer et de son père, instituteur.
Depuis la Form IV, les deux jeunes hommes ne se quittent plus. Lors de toutes les classes, ils sont assis l’un à côté de l’autre. «Ce matin, je ne savais pas que j’étais lauréat, j’ai entendu le nom de Bhav en premier à la radio et j’ai cessé d’écouter. Je voulais le féliciter donc l’ai appelé. Ce sont mes amis qui m’ont ensuite téléphoné pour m’annoncer que moi aussi j’étais lauréat. Ma joie ne pouvait que doubler», ajoute Karanveer Hoolash, enfant de deux fonctionnaires et domicilié à Montagne-Longue. La suite, lui, il la voit dans la filière de l’informatique, tandis que Bhav Culleechurn se voit dans celle de l’économie
. Un avis sur l’obligation des cinq credits en SC ? «Avec le système actuel, cette obligation ne cadre pas. Elle cadrerait mieux s’il y avait un autre système à côté pour prendre en charge ceux qui n’arrivent pas à décrocher les cinq credits», fait ressortir Bhav Culleechurn.
Des jumelles qu’un titre ne saurait séparer

Deepty et Dishtee Seewoo. Deux sœurs unies depuis dans le ventre de leur mère. À 17 ans, ces jumelles, habitantes de Congomah et élèves du Rabindranath Tagore Secondary School, avaient toutes deux participé à la course pour obtenir le précieux titre de lauréate. Seule Deepty a vu son rêve se réaliser. Chez les Seewoo, un petit nuage accompagne le soleil mais les deux jeunes filles continuent à se soutenir l’une l’autre. «Je suis très contente, oui, mais un peu triste pour ma sœur. Nous avons tout fait ensemble, toutes nos classes», affirme Deepty Seewoo. La jeune fille songe à devenir médecin et, pour elle, il n’est pas question d’imaginer des études universitaires sans sa sœur. «Je ne sais pas comment mais nous irons faire nos études ensemble. Je voulais me rendre en Australie et je veux toujours qu’elle soit avec moi», indique Deepty. Leur mère Bharatee Seewoo est, elle, plus qu’émue. «Je suis très fière de mes deux filles. Elles ont travaillé très dur et nous avons fait d’énormes sacrifices», souligne cette maman de cinq enfants. Pour sa part, Dishtee Seewoo, bien que déçue de n’avoir pas décroché le titre, ne fait que penser au bonheur de sa sœur. «Aujourd’hui, je suis surtout contente que ma jumelle soit lauréate», confie-t-elle.
Nuha Shifa Krumtally : «être bien encadré est primordial»

Elle fait la fierté de ses parents. Et pourtant, Nuha Shifa Krumtally ne s’attendait pas à être sacrée lauréate. «En fait, je n’ai même pas écouté les résultats à la télévision.» C’est sa tante qui va être porteuse de la bonne nouvelle. «Même après qu’elle nous l’a dit, je n’y croyais toujours pas.» Ce n’est qu’en entendant son nom à la radio qu’elle a réalisé qu’il s’agissait bien d’elle. «À présent, il me faut trouver une université. En tout cas, la réussite réside dans le fait d’être bien encadré.»
Son père, Salim Krumtally, concessionnaire automobile et propriétaire de Salim Auto, espère toutefois que sa fille poursuivra ses études à Maurice. «Elle peut réussir ici.» Il confie que l’idée qu’elle fasse sa vie à l’étranger l’effraie un peu.
Par ailleurs, concernant les résultats du SC, Nuha Shifa Krumtally dit ne pas comprendre l’idée de vouloir baisser le niveau du SC. «Après l’on s’étonne que les élèves échouent au HSC. L’on dira que la faute revient aux professeurs ou encore que le système n’est pas bon alors qu’il faut que l’enfant sache que le SC et le HSC ne sont pas pareils.»

Dr Maurice Curé State College
SSR national scholarship - science side
Nom : SOOBRATTY Hayfa Fatima

Âge: 18 ans
Adresse: Port-Louis
Profession des parents : Mère : enseignante
Père : Businessman à son compte
Études et carrière envisagées : Médecine en Angleterre
Votre avis sur l’obligation de 5 credits : «C’est une bonne initiative. Elle améliorera le niveau de l’éducation à Maurice.»
State of Mauritius scholarship – science side
Nom : FEE LAN IP CHAN IN Maryvonne

Âge: 18 ans Adresse : Roche-Bois
Profession des parents : Mère : Sales Manager, Home classics
Père : Gère son propre business
Études et carrière envisagées : La physique au Canada
Votre avis sur l’obligation de 5 credits : «C’est faisable. Mais il faut le soutien des parents et des profs, pour pousser les élèves à s’améliorer.»
State of Mauritius scholarship – economics side
Nom : DHOOWOOAH Hitaishi

Âge : 18 ans Adresse : Forest-Side
Profession des parents : Mère : Enseignante en Business Studies
Père : Team builder à la Mauritius Revenue Authority
Études et carrière envisagées : L’ingénierie aux États-Unis ou en Angleterre
Votre avis sur l’obligation de 5 credits : «Bonne mesure. Ça donne la motivation aux élèves de faire des efforts.»
STATE OF MAURITIUS SCHOLARSHIP – SCIENCE SIDE
Nom : JOWNALLY Aliyah

Âge : 17 ans Adresse: Sodnac, Quatre-Bornes
Profession des parents : Mère : Directrice générale à Blychem
Père : Homme d’affaires
Études et carrière envisagées : Médecine en Europe
Votre avis sur l’obligation de cinq credits : «Je suis pour. C’est une bonne chose.»
STATE OF MAURITIUS SCHOLARSHIP – ECONOMICS SIDE
Nom : BAGRATEE Sunandita

Âge :18 ans Adresse : Eau-Coulée
Profession des parents : Père et mère sont comptables
Études et carrière envisagées : Les finances au Canada
Votre avis sur l’obligation de 5 credits : «Bonne chose. Le niveau a baissé et il faut le rehausser.»
ADDITIONAL SCHOLARSHIP
Nom : RAMDAHEN Priyanka

Âge : 18 ans Adresse : Sodnac, Quatre-Bornes
Profession des parents : Mère : Higher Health Records Clerk au ministère de la Santé
Père: Principal Health and Service Officer, Civil Service Affairs
Études et carrière envisagées : Les finances en Australie
Votre avis sur l’obligation de cinq credits : «C’est important. Il vaut mieux avoir cinq credits, pour éviter une douleur psychologique si on n’arrive pas à gérer quand on poursuit ses études.»
Droopnath Ramphul State College
FILIÈRE SCIENTIFIQUE
Nom : CARIM BACOR Suhaylah Bibi

Adresse : Plaine-Verte, Port-Louis
Profession des parents : Mère : Prof de Home Economics.
Père : Représentant marketing dans la chimie Études envisagées : Computer sciences au Canada, en NouvelleZélande ou à Singapour
Obligation de cinq credits : «C’est important pour garder le niveau académique de Maurice même si je comprends que certains élèves sont moins académiques mais plus ‘skilled’.»
FILIÈRE ÉCONOMIQUE
Nom : GOKOOL Heishna

Adresse : Petit-Raffray
Profession des parents : Mère : Femme au foyer.
Père : Policier Études envisagées : Comptabilité en Allemagne
Obligation de cinq credits : «Tous les élèves n’ont pas le même niveau ni les mêmes facilités mais la nécessité d’avoir cinq credits est une motivation à travailler plus dur. Surtout que l’université est gratuite, on ne peut pas juste laisser tous ceux qui ne travaillent pas aller à l’université aussi facilement. L’effort est important.»
Mahatma Gandhi Institute, Moka
Nom : AH YOUNG CHEN YUE Charlotte

Adresse: Le Hochet, Terre-Rouge
Profession des parents : Papa, directeur d’entreprise et maman, femme au foyer.
Études : pas encore fixée sur la filière.
Votre avis sur l’obligation des 5 crédits en SC : «Il faut absolument avoir cinq crédits pour faire le HSC.»
Nom : CHUMMUN Sonia

Adresse : Petit Verger, Saint-Pierre
Profession des parents : Senior Lecturer à l’université de Maurice et dans le monde de la mode. Études : plusieurs choix s’offrent à elle. Elle souhaite devenir politicienne.
Votre avis sur l’obligation des 5 crédits en SC : «Oui pour les 5 credits, mais on ne doit pas exclure ceux qui ont obtenu moins.»
Collège Royal de Curepipe
Nom : PALIGADU Vivekanand

Âge : 18 ans
Adresse : Quatre-Bornes
Profession des parents : Père : Directeur au ministère des Finances Mère : Enseignante
Études et carrière envisagées : Étudier la médecine à l’étranger et devenir médecin
Votre avis sur l’obligation de 5 credits: «Une bonne initiative du gouvernement pour rehausser le niveau dans le pays.»
Nom : MADHOW Avish

Âge : 19 ans
Adresse : Quatre-Bornes Profession des parents : Père : À son propre compte dans le domaine de l’informatique Mère : Fonctionnaire au ministère de l’Éducation
Études et carrière envisagées : Engineering, Aerospace Engineering aux États-Unis, en Angleterre ou au Canada
Votre avis sur l’obligation de 5 credits : «C’est une bonne mesure. Cinq credits nous préparent à avoir une bonne base en HSC.»
Nom : NAGGEA Sarvajit Lavnish

Âge : 18 ans Adresse : Rose-Belle
Profession des parents : Père : Banquier Mère : Maîtresse dans une école primaire
Études et carrière envisagées : Etudier l’économie en Angleterre ou aux États-Unis. Avoir une carrière en diplomatie.
Votre avis sur l’obligation de cinq credits : «Pas difficile d’obtenir les cinq credits. Cela aide à avoir une workforce qualifiée à l’avenir.»
Nom : MALLAM-HASSAM Arif Irfan

Âge : 20 ans
Adresse : Quatre-Bornes
Profession des parents : Père : Expert-comptable Mère : Employée dans une société offshore
Études et carrière envisagées : Des études de droit
Votre avis sur l’obligation de cinq credits : «Je pense que les cinq credits nous aident à avoir la base nécessaire.»
Nom : KISHUN Lagnesh

Âge : 18 ans Adresse : New-Grove
Profession des parents : Père : Officier du Passport and Immigration Office à l’aéroport de Plaisance Mère : Femme au foyer
Études et carrière envisagées : Étudier l’anglais et devenir chargé de cours
Votre avis sur l’obligation de 5 credits : «Avoir les cinq credits c’est réalisable, à condition de faire les efforts requis.»
Nom: KORA Hansraj Venciah

Âge: 18 ans Adresse: Eau-Coulée
Profession des parents : Père : Probation Officer Mère : Enseignante du primaire
Études et carrière envisagées : Obtenir une licence en Computer Science au Canada ou aux États-Unis et faire carrière en informatique.
Votre avis sur l’obligation de 5 credits : «Une bonne décision pour le système éducatif.»
Collège du Saint Esprit
Nom : RAGAVOODOO Ronan Dass

Age : 19 ans Adresse : Ébène
Profession des parents : Mère : Linda Ragavoodoo, expert-comptable Père : Rony Ragavoodoo, chef d’entreprise
Études : Informatique Université : Université de Cambridge, Angleterre
Avis sur les 5 credits : «Je suis d’accord avec cette nouvelle mesure, cela aidera les élèves à comprendre qu’il faut travailler dur pour réussir».
Nom : SIEN KIN HAU FAI TSEUNG Julien

Age : 18 ans Collège : Collège du Saint Esprit Adresse : Beau-Bassin Profession des parents : Mère : Maryline Hau Fai Tseung, retraitée Père : Daniel Hau Fai Tseung, ingénieur
Études : Génie mécanique Université : Au Canada
Avis sur les 5 credits : «Je suis pour les cinq credits car cela aidera à hausser le niveau de performance.»
Lauréate du LCQB
<p><strong>Yukino, les sciences, les arts, l’amour…</strong></p>
<div style="text-align:center">
<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="330" src="/sites/lexpress/files/images/gallery/yukino.jpg" width="620" />
<figcaption></figcaption>
</figure>
</div>
<p> </p>
<ul>
<li><strong>Avant</strong></li>
</ul>
<p>Neuf heures. Les mouches volent gaiement au collège Lorette de Quatre-Bornes. Jean-Pierre, le jardinier, s’active avec le balai, la montagne toise les terrains de volley, la chapelle se dresse fièrement au milieu de la cour. La cloche retentit, on change de classe, les filles se tiennent à carreau dans leur uniforme. Lauréate ou pas cette année ? On ne sait pas trop…</p>
<ul>
<li><strong> Dans le «staff room»</strong></li>
</ul>
<p>Dans l’antre des profs, les anciens côtoient les nouveaux. On y croit un peu, beaucoup, pas vraiment, passionnément. On cite quelques noms – qui pourraient, peut-être… On attend, c’est la pause-café ou celle du thé. On branche la radio, on y colle les oreilles, on écarquille les yeux, on commente. On bondit de joie, on exulte, on jubile. «Yukinoooooooo !!!» On s’embrasse, on se congratule, les rires et les larmes s’entremêlent. Ceux qui forgent au présent la relève du futur vivent un moment plus-que-parfait...</p>
<p> Elle arrive</p>
<p> Les pétards volent en éclats, les cris résonnent, le djembe, le triangle sont de sortie. De «Ti lamars Lorette» à «When Loreto goes marching in», les boute-en-train donnent le ton. À l’arrivée Yukino Chang-Leng, qui habite Baie-du-Tombeau, les décibels pètent un câble, les tympans explosent.</p>
<ul>
<li><strong>L’émotion</strong></li>
</ul>
<p> Les larmes sont belles. Celles de la lauréate de 18 ans, de sa maman Miyuki – 47 ans secrétaire chez Velogic – de son papa Jean – 50 ans, Manager chez Solis. De ses profs, de ses amies. L’amour dans les yeux de son petit ami, Matthieu Petite, qui ressent une grande fierté pour sa belle. C’est beau, le succès après l’effort.</p>
<ul>
<li><strong>Les 5 crédits ?</strong></li>
</ul>
<p><em>«Perso, je pense que ce n’est pas une bonne chose… J’ai des amies qui ont eu 4 A+ mais qui n’ont pas eu 5 credits</em>…» lâche la lauréate. Qui rappelle qu’en Lower, il faut choisir uniquement, au final, trois sujets «en main» et un «sub». Même s’il ne s’agit pas de tirer le niveau vers le bas, il faut accorder sa chance à tout le monde.</p>
<ul>
<li><strong> Les rêves</strong></li>
</ul>
<p>Elle avait opté pour les sciences mais a changé de filière, s’est tournée vers les langues et la sociologie. Quand elle sera plus grande, Yukino veut être avocate. Elle ira étudier le droit pour défendre les opprimés, peu importe si d’autres avant elle l’on déjà fait. «<em>Faut toujours croire en ses rêves…</em>» Elle ira en France, si possible avec Matthieu, qui lui, tel Elon Musk, veut aller dans l’espace. À tous deux, ils comptent bien décrocher les étoiles…</p>
<p>Par Anju Ramgulam</p>
QEC
FILIÈRE SCIENTIFIQUE
Nom : SAHYE Nainika

Âge : 19 ans
Adresse : Bon-Accueil Profession des parents : Beepin, foreman au ministère de l’Environnement, et Kavita, agente de sécurité à la Mauritius Telecom de Flacq
Filière : Science Études : ingénierie Université : États-Unis ou Canada
L’obligation des 5 credits en SC : «Si un élève n’a pas 4 credits, c’est bête qu’il continue car le HSC est encore plus difficile.»
Nom : MULLOO Nandanee
Âge : 18 ans Adresse : Plaine-Magnien
Profession des parents : Suresh, maçon.
Études : Chemical Engineering ou Bio Chemistry Université : Canada
L’obligation des 5 credits en SC : «Pas de commentaire.»
Nandanee Mulloo : «Je suis lauréate grâce à ma maman»

Elle a pris part aux examens du HSC dans des conditions difficiles. La lauréate en sciences Nandanee Mulloo, une habitante de Plaine-Magnien, dédie cette réussite à sa mère, décédée pendant ses examens, à la suite d’une longue maladie. Si elle est lauréate aujourd’hui, dit-elle, c’est grâce à sa maman. «C’est son rêve qui se réalise», lance-t-elle avec fierté, un regard vers le ciel.
Le recteur Ajay Kumar Bissoonauth explique que le personnel ne voulait pas lui révéler cette tragédie familiale. «Ce n’est qu’après l’épreuve de physique qu’on lui a annoncé la triste nouvelle. Le vendredi, pour les funérailles, elle avait les épreuves de maths.» Issue d’une famille modeste, Nandanee Mulloo dit avoir eu le soutien de toute sa famille et du personnel enseignant et non enseignant du collège. Malgré les épreuves, elle a su persévérer. «C’était très difficile pour moi. Je croyais que je n’allais pas réussir. Je me suis donnée à fond.»
Par Joelle Elix
FILIÈRE ÉCONOMIQUE
Nom : SEWPAL Divya

Âge : 18 ans Adresse : Chemin-Grenier
Profession des parents : Satiajit, prof de maths au SSS de Souillac, et Swastee, Welfare Officer District Council Savanne.
Études : comptabilité Université : Canada
L’obligation des 5 credits en SC : «Il faut les 5 credits. Le niveau de HSC est beaucoup plus haut. C’est une bonne mesure du Premier ministre.»
Nom : BIBI CHUTOO Zakeeyah

Âge : 19 ans Adresse : Pailles
Profession des parents : Waheeda, prof de comptabilité au collège Royal de Port-Louis, et le père comptable.
Études : droit Université : Angleterre
L’obligation des 5 credits en SC : «Avec 5 credits, c’est de cette façon que le pays pourra avoir plus de professionnels bien formés dès le début.»
FILIÈRE TECHNIQUE
Nom : ELYHEE Umaira

Âge : 18 ans
Adresse : Curepipe
Profession des parents : Le père, Dawood, dentiste, et la maman, ancienne banquière
Études : ingénierie Université : l’Europe ou Afrique du Sud
L’obligation des 5 credits en SC : «C’est important que les élèves s’appliquent dans leur études. Dans le passé, ceux qui n’ont pas eu 5 credits ont pu se rattraper et réaliser quelque chose dans leur vie.»
Nom : LEE SLEW Corinne

Âge : 19 ans
Adresse : Port-Louis
Profession des parents : Jean, retraité, et Marianne, femme au foyer Études : Digital Media Université : Canada
L’obligation des 5 credits en SC : «C’est une bonne chose. Si un élève n’a pas obtenu 5 credits, ce sera assez difficile pour lui pour réussir son HSC.
FILIÈRE CLASSIQUE (ART SIDE)
Nom : NG CHEONG Tanya

Âge : 18 ans
Adresse : Rose-Hill Profession des parents : Ronald, chercheur chez MSIRI, et Bernadette, femme au foyer Études : l’écriture Université : Angleterre ou Canada
L’obligation des 5 credits en SC : «Pour rehausser le niveau, c’est déjà un pas en avant.»
Royal College Port Louis
ART SIDE
Nom :TEELUCKDHARRY ANI-KEITH

Adresse : Vallée-des-Prêtres
Profession des parents : papa, officier à la MRA et maman, fonctionnaire au ministère de l’Infrastructure nationale.
Études envisagées : informatique aux États-Unis.
Votre avis sur l’obligation de 5 credits en SC :«C’est une bonne chose car ceux qui entament le HSC doivent être prêts à affronter les cinq sujets.»
Nom : TIM LI YING YOAN

Adresse:Piton
Profession des parents:papa, Design Executive pour le groupe Ciel et maman, Financial Analyst chez Air Mauritius.
Études envisagées : architecture en Angleterre ou en Australie.
Votre avis sur l’obligation de 5 credits en SC :«Bonne initiative mais il faut donner plus d’opportunités à ceux qui n’ont pu le faire.»
SCIENCE SIDE
Nom:MAMODE CASSIM ANAS SHEIK MUHAMMAD

Adresse: Port-Louis
Profession des parents:papa, employé au CEB et maman, fonctionnaire au ministère du Travail.
Étudesenvisagées : physique ou mathématiques
Votre avis sur l’obligation de 5 credits en SC :«Il fallait faire ce changement graduellement et non d’un coup.»
Nom :GOBURDHONE DARSHAN JAIN

Adresse: Phœnix
Profession des parents: les deux sont employés à l’université de Maurice.
Études: aéronautique ou ingénierie au Canada.
Votre avis sur l’obligation de 5 credits en SC :«Une bonne chose afin d’être prêt pour le HSC.»
Nom :WONG YEE TONG WAH JEREMY

Adresse : Beau-Bassin
Profession des parents:papa retraité et maman femme au foyer.
Études envisagées: ingénierie au Canada ou en Angleterre.
Votre avis sur l’obligation de 5 credits en SC :«Une bonne chose car si vous n’avez pas les 5 credits ce sera difficile d’affronter le HSC.»
Nom :CHUNG PIN YOUNG STEVEN

Adresse:Port-Louis
Profession des parents:papa, Marketing Officer chez Nestlé et maman, femme au foyer.
Études: Computer Science au Canada ou aux États-Unis.
Votre avis sur l’obligation de 5 credits en SC :«C’est bénéfique pour les élèves.»
Nom :SHAMTAULLY MUHAMMAD AABID SHAMEEM

Adresse: Plaine-des-Papayes
Profession des parents:papa, enseignant et maman est femme au foyer
Études envisagées:les finances à Maurice
Votre avis sur l’obligation de 5 credits en SC :«Ce système servira pour les années qui viennent.»
Lauréats, mais amis avant tout
<p>Fawwaaz Rusmaully et Shameem Shamtaully se sont rencontrés le premier jour de l’école, et depuis, ils ne sont plus séparés. «On prenait des leçons ensemble. On se partageait les notes et il était toujours là pour m’expliquer, quand j’avais raté quelque chose», relate Shameem, qui avait dû subir une opération et a été alité pendant deux mois et demi. Mais grâce au soutien de ses amis, enseignants et parents, il a pu s’en sortir.</p>
ECONOMIC SIDE
Nom:CHAN THIM STEVEN KEN ELLIOTT

Adresse: Baie-du-Tombeau
Profession des parents:papa, «self-employed» et maman est femme au foyer.
Études envisagées:Ingénierie.
Votre avis sur l’obligation de 5 credits en SC :«Les cinq credits sont importants car en HSC vous avez déjà cinq sujets.»
Nom :RUSMALLY FAWWAAZ IBNE SAYAZ

Adresse : Triolet
Profession des parents:papa, Assistant Manager de Procurement & Supply au ministère du Commerce et maman est femme au foyer.
Études: Actuarial Science ou finance en Angleterre.
Votre avis sur l’obligation de 5 credits en SC :«Il faut atteindre ce niveau pour monter en HSC.»
Rodrigues College
<p>Nom :ANTHONY ADRIEN</p>
<div style="text-align:center">
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</div>
<p>Âge :19 ansAdresse : Pointe-Monier</p>
<p>Profession des parents :Mère : Cadre à la banque Barclays, elle-même lauréate au Rodrigues College il y a 25 ans</p>
<p>Père :Chauffeur auprès de la Mauritius Family Planning Association</p>
<p>Études et carrière envisagées :Ingénierie en Malaisie ou à Maurice</p>
<p>Votre avis sur l’obligation de 5 credits :«Pour certains élèves c’est un peu difficile à obtenir. Mais cela aide à rehausser le niveau et force les élèves à donner un peu plus d’eux-mêmes.»</p>
<p>Nom :TOLBISE GAËLLE</p>
<div style="text-align:center">
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<figcaption></figcaption>
</figure>
</div>
<p>Âge : 18 ans</p>
<p>Adresse : Camp-Du-Roi</p>
<p>Profession des parents :</p>
<p>Mère : Consule honoraire de France à RodriguesPère :Ingénieur à Mauritius Telecom</p>
<p>Études et carrière envisagées :L’économie ou le commerce</p>
<p>Votre avis sur l’obligation de 5 credits :«C’est une bonne chose car cela permet aux élèves de se surpasser et de travailler dur. Ce qui leur permettra éventuellement de trouver un bon travail à l’avenir.»</p>
<p>Nom :RAVINA PATUREAU</p>
<div style="text-align:center">
<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="330" src="/sites/lexpress/files/images/article/ravina.jpg" width="620" />
<figcaption></figcaption>
</figure>
</div>
<p>Âge : 18 ans</p>
<p>Adresse : Rivière-Banane</p>
<p>Profession des parents :</p>
<p>Mère :Femme au foyer, qui s’occupe aussi du potageret des animaux</p>
<p>Père : Un Block Making Operator à la retraite</p>
<p>Études et carrière envisagées : L’ingénierie électrique et électronique en Australie </p>
<h2>Perrine Anne Laure Annaik: «je dédie ces résultats à mon père en tant que recteur et papa»</h2>
<p>Pour Anne Laure Annaik Perrine, la fille du recteur du Rodrigues College, Nan Rock Perrine, c’était un rêve d’être lauréate mais ce n’était pas quelque chose d’acquis. La jeune fille de 19 ans qui habite à Pompée envisage d’étudier la médecine, peut-être à Maurice. «Le fait que chaque année mon père proclamait les résultats m’a boostée pour lui donner ce goal-là. Je dédie ces résultats à mon père en tant que recteur mais aussi en tant que papa», confie-t-elle. Concernant les 5 credits requis pour accéder au HSC, elle pense que c’est une bonne chose dans la mesure où cela permet à chaque élève de se fixer un objectif. Pour sa part, Nan Rock Perrine se dit doublement surpris du fait que d’une part le ‘RodCo’ ait raflé tous les lauréats, sur les 351 élèves de Rodrigues qui ont pris part aux examens, et d’autre part sa fille est lauréate. «Sirpriz la dou dou dou», se réjouit-il.</p>
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