Le quartier général des Casernes centrales a démarré une enquête sur un haut cadre de la Cybercrime Unit et une employée d’un corps paraétatique. Cela, après qu’ils ont fait l’objet d’une plainte, adressée par les officiers du Central Criminal Investigation Department (CCID), pour avoir commis des «malpractices», soit des fautes professionnelles, dans leurs fonctions. Une lettre a été adressée en ce sens au commissaire de police, il y a quelques jours. Les auteurs expliquent qu’un haut cadre de la Cybercrime Unit utiliserait son bureau pour faire le travail de sa dulcinée, employée d’un corps paraétatique. Cette dernière, qui vient d’être redirigée à son poste de réceptionniste, selon les dires des plaignants, se rendrait au siège des Casernes centrales pour solliciter l’aide du haut cadre. 

Celui-ci, toujours selon les informations émises dans la lettre, aiderait la femme à rédiger ses rapports. «L’officier en question utiliserait son ordinateur et son bureau pour faire le travail d’une autre au lieu de se concentrer sur ses tâches liées aux forces de l’ordre pendant ses heures de travail. D’où la raison de réclamer une enquête indépendante sur les protagonistes et de procéder à la perquisition des ordinateurs, des téléphones et de ‘l’attendance book’ du bureau de cet officier» disent-ils dans la lettre. 

Sollicité, le principal concerné confie à l’express ne pas être au courant de cette lettre. «Vous m’apprenez une nouvelle et je suis choqué de l’apprendre. Ce sont des allégations non fondées. Mais attendons qu’une enquête soit initiée pour pouvoir faire des commentaires», dit le haut cadre. La femme, pour sa part, qui se déplacerait aux Casernes centrales en utilisant une voiture de compagnie, affirme que son travail ne consiste nullement à rédiger des rapports lorsqu’elle doit se rendre sur le terrain. «C’est totalement faux», avance-t-elle.