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Navire échoué: «Le radar a vu le navire s’approcher» dit Khemraj Servansingh

26 juillet 2020, 09:54

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Navire échoué: «Le radar a vu le navire s’approcher» dit Khemraj Servansingh

«Le radar l’a vu. Nous avons essayé d’entrer en communication pendant des heures. C’est au dernier moment qu’il a dévié». Déclaration du Commissaire de police Khemraj Servansingh sur les premières indications qui ont mené à la dérive du vraquier Wakashio et à son naufrage à 900 m de Pointe d’Esny. C’était lors d’une conférence de presse au siège de la National Coast Guard à La Saline en présence du commandant Manu de la NCG ce dimanche 26 juillet. 

Selon la chronologie des événements, c’est à 19h10, alors que le vraquier se trouvait près de la côte à Pointe du Diable, que les premiers contacts ont été établis entre la NCG et le capitaine du navire. «La NCG a essayé de le contacter alors qu’il se trouvait sur sa route maritime. Mais il n’a pas répondu. Vers 19h25 la NCG a contacté à nouveau le capitaine. Il était presque à 6.5 milles nautiques de Pointe du Diable. Il n’y a eu aucune réponse du capitaine. C'est à 20h10 il a répondu». Selon lui, le capitaine qui est de nationalité indienne a affirmé qu’il n’avait aucun problème car il se trouvait sur un «innocent passage» c’est à dire la route maritime normale. 

Ce n’est que quelques minutes après, que le capitaine informe qu’il dérive et qu’il a “grounded” sur le récif à 1, 5 m de profondeur à une distance de 1, 2 milles nautiques de Blue Bay et 900 m de la côte  de Pointe D’Esny. Khemraj Servansing rassure qu’à ce stade il n’y a aucun “oil spill”. Le vraquier qui sort de Chine pour se rendre au Brésil ne transporte aucune marchandise. Seules 3800 tonnes métriques d'huile lourde se trouvent à bord.«L’hélicoptère de la police a fait un survol du lieu, il n’y a aucun oil spill. La mer est houleuse mais il n’y a pas de dommage à la coque à ce stade». La raison est que la structure du vraquier est différente des autres. «So mazout bien protéger. Li encore en pic. Si li tourne 90 degrés li vine dangerer. Lerla li tap lor flanc. Sak vag Ki vini kapav endomaz so la coque. Ene patrouille hélicoptère p assurer ki pena oil spill»

Le vraquier appartient à Okiyo Maritime Corporation, une compagnie japonaise. Le CP affirme que le directeur Shipping, Alain Donat a déjà contacté le propriétaire du vraquier pour des opérations de «salvage» qui seront assurées par une compagnie spécialisée. Si rien n’a été finalisé encore, le propriétaire devrait faire appel à Nippon Salvage Co Ltd au Japon et la compagnie va recruter une compagnie hollandaise, SMIT Salvage comme sous-traitant pour mettre en place un salvage assessment plan. Une fois l’accord signé, la «salvage operation» pourra être enclenchée.

 Khemraj Servansingh affirme qu’il est interdit de se rapprocher du vraquier dans un rayon de 1km. «C’est un risque pour les plongeurs ainsi que les pirogues». A noter que les drones sont également interdits à cause des risques pour les hélicoptères en survol.

 
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