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AKNL poursuit son plaidoyer auprès des instances internationales
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AKNL poursuit son plaidoyer auprès des instances internationales

Il devient de plus en plus difficile pour les activistes écologistes d’agir ou de se faire entendre des autorités locales. C’est la raison pour laquelle la coalition Aret Kokin Nou Laplaz s’est tournée vers les instances internationales, les alertant notamment sur les certificats d’Environmental Impact Assessment (EIA) et les permis de construction (BLUP) accordés de façon controversée. Elle dénonce également les constructions qui se font dans la zone côtière sans permis EIA. AKNL a émis un communiqué pour rendre publics les retours de la Délégation de l’Union européenne, de la Commission européenne à Bruxelles, de la Global Environment Facility (GEF) ou encore des Nations unies.
L’un des autres points sur lesquels AKNL s’est attardée dans ses doléances concerne les amendements apportés aux textes de loi pour «systématiquement refuser aux citoyens le droit d’agir en cour pour défendre leur héritage naturel». Le projet hôtelier BelOmbre est cité dans les documents envoyés par AKNL ainsi qu’un autre à Melville, Grand-Gaube. «La bétonisation de nos côtes progresse et il y a au moins deux autres projets de villas et/ou d’hôtels qui sont en gestation sans qu’aucune information ne soit disponible au public.» Qui plus est, le ministre Kavy Ramano reste injoignable malgré les nombreuses sollicitations d’AKNL. «Le ministre de l’Environnement nous annonce son Climate Change Bill en grande pompe, tout en oubliant les destructions qui ont lieu en ce moment même dans la zone côtière et dont il a connaissance. Nous n’allons certainement pas lui dire “Bravo”», s’insurge Carina Gounden, membre d’AKNL. «Nous nous sommes épuisés à lui demander en vain une rencontre. Nous lui avons quand même envoyé plusieurs dossiers urgents, rapports scientifiques à l’appui, pour solliciter son intervention car en tant que ministre, il a le pouvoir d’agir à n’importe quel moment, pour empêcher un massacre environnemental.»
Carina Gounden dit être toutefois «réconfortée dans ses efforts» par le fait que le nouveau responsable mondial du GEF, en poste depuis le 1er septembre, ait personnellement répondu à l’alerte d’AKNL.
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