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Parlement: ces réponses liées au naufrage du Wakashio

18 novembre 2020, 06:45

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Parlement: ces réponses liées au naufrage du Wakashio

Plusieurs députés ont posé des questions dans le sillage de l’échouement du MV Wakashio, mardi 17 novembre, au Parlement. Notamment sur la vente de produits de la mer dans le Sud-Est, l’impact du fioul sur la santé et la capacité du pays à gérer un déversement d’hydrocarbures. Voici les réponses.

Les restrictions sur les produits de la mer dans le Sud-Est maintenues pour novembre

Karen Foo Kune du MMM a interpellé Sudheer Maudhoo sur la vente illégale de produits de la mer dans le Sud-Est suivant le naufrage du MV Wakashio. Le ministre de la Pêche a déclaré que les poissons vendus dans les régions du Sud proviennent des lieux non touchés par le naufrage du vraquier japonais.

Sudheer Maudhoo a aussi expliqué que des échantillons de fruits de mer provenant de 27 régions ont été analysés. «Des études sont faites régulièrement dans le lagon et hors lagon et n’ont rien détecté de suspect. Les restrictions sont toutefois maintenues pour le mois de novembre.»

Le fioul n’a affecté la santé d’aucun habitant à long terme

Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, est revenu sur les mesures prises par rapport à la santé des habitants du Sud-Est après le déversement d’hydrocarbures. Il a indiqué qu’outre le personnel mobilisé sur place et formés en ce sens, une ambulance était en stand-by à Mahébourg en cas d’urgence. 552 personnes s’étaient rendues dans différents centres de santé.

À long terme, la santé des habitants a-t-elle été affectée ? «Il n’y a eu aucun cas confirmé», a répondu le ministre. Il a aussi affirmé que des contrôles sur la qualité de l’air ont été effectués sur une base quotidienne, par le ministère de l’Environnement sur 63 sites, de Mahébourg à Poste-de-Flacq.

Maurice inapte à gérer un déversement d’hydrocarbures de plus de dix tonnes métriques

En août, environ 1 000 tonnes métriques d’hydrocarbures se sont déversées dans le lagon de Pointe-d’Esny. Néanmoins, les autorités mauriciennes ainsi que les institutions privées sont capables de gérer uniquement 1% de cette quantité avec les ressources disponibles. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Environnement, Kavy Ramano, au Parlement hier.

Il répondait à une question parlementaire d’Osman Mahomed au sujet de la représentativité de Maurice au Regional Workshop on Cooperation in preparedness and Response to Marine Spills, tenu à Zanzibar du 3 au 5 mars 2020.

Selon le ministre, une délégation composée de deux fonctionnaires du ministère de l’Environnement ainsi qu’un autre du ministère des Ressources marines a, lors de cet atelier, présenté l’état de préparation de Maurice en ce qui concerne les mesures d’urgence et d’intervention en cas de déversement d’hydrocarbures conformément au National Oil Spill Contingency Plan de 2003.

Il est convenu qu’en cas de déversement de plus de 100 tonnes métriques d’hydrocarbures, Maurice sollicite l’aide régionale et internationale. Maurice a, certes sollicité l’aide des «pays amis» suivant le désastre du MV Wakashio mais selon des professionnels, l’appel à l’aide est intervenu à un moment tardif.

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