À 23 ans, que pensez-vous pouvoir appor- ter à votre localité ? Après mes études à Melbourne, j’ai voulu faire de la politique. Cependant, avant de pouvoir changer le pays, il faut d’abord pouvoir changer le village. C’est une opportunité qui se présente. Je commence par aider les habitants de la localité. Je constate que les jeunes ont perdu tout intérêt dans leur village ou n’ont plus foi en lui car il n’y a pas eu de développement. De plus, nous n’avons pas beaucoup d’activités récréatives.

Que leur proposez-vous ?

Dans chaque village, les élus touchent une allocation. Si je suis élu, j’utiliserai l’argent, qui m’est destiné pour financer des bonnes œuvres dans le village, pour des activités sociales. Je lance un défi à mes adversaires d’en faire autant. Je demande aux jeunes candidats de m’emboîter le pas.

 Les autres candidats de votre groupe ferontils de même ?

Personnellement, je donnerai mon allocation à la communauté. Je les invite à faire un effort, même si ce n’est qu’un petit pourcentage. Je sais qu’en ce moment, nous passons par une période difficile et tout le monde n’a pas les moyens de faire ce sacrifice. Tout dépendra d’eux.

Et quels sont les autres projets ?

La route reliant L’Avenir à l’autoroute Terre-Rouge– Verdun est trop étroite. C’est un gros projet qui aidera les habitants se rendant dans le Nord ou ailleurs. Le village est en pleine expansion car il y fait bon vivre et grâce à l’autoroute, les habitants peuvent se rendre facilement à Port-Louis. Le centre de santé est également trop petit pour le nombre d’habitants. De plus, nous avons un gros souci avec la drogue. En rentrant à Maurice, après mes études, je n’avais pas reconnu certains de mes amis. Ils sont tombés dans le piège de la drogue. Il faut faire quelque chose pour éviter que d’autres jeunes y succombent.