Ils sont persuadés que les électeurs de Cap-Malheureux doivent leur donner un nouveau mandat. Le Groupement social et bénévole de Cap-Malheureux affirme que le travail inachevé à cause du confinement doit continuer. D’où la démarche d’Achuda Nursimloo, président sortant et leader du groupe, qui insiste pour un nouveau mandat. «Les projets doivent continuer. Il y a des travaux qui n’ont malheureusement pas pu être terminés. Ce n’est pas de notre faute, mais le confinement à chambouler nos plans», avance-t-il. 

Les projets du groupe pour ce village, insistent les candidats, seront bénéfiques aux visiteurs également. Le responsable parle d’un problème de parking à côté de la chapelle Notre-Dame- Auxiliatrice, plus connue comme la chapelle au toit rouge, avec en arrière-plan l’océan et les îles du Nord. «Elle est connue mondialement. Nous estimons qu’annuellement, 200 visiteurs s’arrêtent dans le coin pour des photos, mais il n’y a pas de parking. Nous pensons aménager un parking à côté du bâtiment qui abritait la coopérative de pêche. Au même endroit, nous pourrons aménager un bon débarcadère pour les pêcheurs. J’ai déjà frappé à la porte de nos dirigeants. Attendons voir», annonce-t-il. Autre problème de parking, cette fois, à la plage d’Anse-la-Raie. L’équipe projette d’aménager une aire de stationnement pour que les automobilistes ne se garent pas sur la plage. 

Dans la région de Calodyne et de Saint-François, le Groupement social et bénévole de Cap-Malheureux projette de construire une salle polyvalente pour qu'adultes et jeunes aient un lieu de rencontre. En outre, il envisage des trottoirs sur la route principale, en face du cimetière de Cap-Malheureux. Achuda Nursimloo projette également la construction d'un nouveau dispensaire.