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MSM: une fin d’année pénible

21 décembre 2020, 10:00

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MSM: une fin d’année pénible

Un an après son retour au pouvoir, le Mouvement socialiste militant (MSM) peine en cette fin d’année 2020. S’il y a beaucoup d’évènements qu’on ne peut attribuer directement au parti au pouvoir, comme le Covid-19 qui entraîne une crise économique ou encore le nombre inquiétant d’accidents de la route ou simplement la dégradation de l’ordre public, en revanche, le dernier évènement en date, notamment l’affaire Kistnen, demeure «dommageable» pour le MSM.

Assise au n°8

Même si le parti soleil tente de se défendre sur cette affaire, la plupart de ses dirigeants et de ses membres sont conscients de ce que l’ensemble des Mauriciens pensent de cette affaire. D’ailleurs, une aile du parti pense que Yogida Sawmynaden aurait dû «step down» en attendant la conclusion de l’enquête judiciaire.

Un ministre qui fait souvent entendre sa voix sur les ondes des radios privées estime que «l’affaire Kistnen» risque de faire beaucoup de tort non seulement au parti, mais surtout à Pravind Jugnauth. «Pourquoi ne peut-il se débarrasser de son ministre ?» lui avons-nous demandé. «C’est son colistier et Sawmynaden a une certaine assise au n°8, du moins pour l’instant. Mais je vous assure que, si les choses se compliquent pour le ministre du Commerce, Pravind Jugnauth n’hésitera pas à réclamer sa démission.»

Un membre du MSM pense lui que cette affaire sera assez vite oubliée car Pravind Jugnauth a connu des moments plus difficiles dans le passé, surtout avec l’affaire MedPoint. Il parle du soutien dont jouit le leader du MSM au niveau des organisations socio-culturelles et des clubs du troisième âge. Avec le soutien de la MBC, on voit souvent des ministres, comme vendredi dernier, venir défendre le MSM, mais comme nous a souligné un parlementaire de la majorité, «plus vite le MSM se débarrasse de ses poids-lourds, tant mieux ce sera pour son leader».

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